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Critique de VALENTYNE


Aaliya a 72 ans, elle vit à Beyrouth.
Libraire à la retraite, elle va nous raconter sa vie (et avec elle, en toile de fonds, celle du Liban).
Pour certains Aaliya peut sembler acariâtre et très égoïste (elle ne s'occupe pas du tout de sa mère par exemple, qui a plus de 90 ans, celle ci est totalement sénile et à la charge de son frère aîné).
Et puis au fil de confidences d'Aaliya, on comprend peu à peu ses motivations  et son rejet de sa famille : pas facile pour la fille d'un premier mariage de se faire sa place... Pour survivre, sa mère a été forcée d'épouser le frère de son mari décédé ; Aaliya, elle aussi, est forcée par sa famille à se marier à 16 ans.
Son mari la répudiera à 20 ans pour « infertilité » !

Aaliya évoque également une jeune femme, Hannah, qui la prend sous son aile à partir de son mariage : c'est elle qui lui trouve ce poste de libraire qu'elle occupera toute sa vie.

Aaliya se promène donc dans les rues de Beyrouth avant, pendant et après la guerre civile se remémorant son passé et celui de sa ville. En parallèle de ses réflexions, elle évoque tous les livres qui l'ont marqué (cf liste Babelio) et surtout sa passion qui est de traduire en arabe des livres du monde entier (en partant d'une traduction française ou anglaise, Aaliya est trilingue).
Le premier janvier approche et chaque année Aaliya choisit un nouveau livre à traduire. A 72 ans est ce raisonnable de traduire 2666 de Bolano : 1376 pages ?

Un livre où il y a finalement peu d'action mais beaucoup de réflexions qui m'ont passionnée de bout en bout ...
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