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Critique de domdu84


La suite des aventures d'Arno Fugiers, héros de ce livre, (sa première aventure, étant « Opération Goliath » que je n'ai pas encore lu, mais il faut que je me le procure.)
Il est joueur de poker, et cela va lui attirer des mésaventures. Il se retrouve prisonnier avec David Viel un ami à lui, policier, qui va devenir son supérieur. Lui qui n'est pas encore policier va se voir nommé Capitaine de Police à la DCRI, par le Ministre en personne. (il a eut le malheur de jouer à blanc au poker avec celui-ci et de gagner, mais, malin, le Ministre met un futur enjeu, et le pauvre Arno se fait avoir, car le Ministre est un champion du Poker)
Après une journée de détention dans une geôle provisoire, où ils sont enfermés, arrive un type qui s'avère être un policier espagnol des services secrets : le Colonel Garcia.
Arno et David, ne savent pas pourquoi on les a enlevés, mais depuis l'arrivée de l'espagnol, ils en déduisent que c'est en rapport avec une partie de poker dans l'arrière salle d'un restaurant méxicain « El Gaucho ».
Ils vont s'évader, et rechercher les raisons de cet enlèvement.
C'est un nommé Cordoba chef de réseaux qui les a fait enlever, mais pourquoi ?

Accompagné par Gino, mafioso italien bras droit d'un nommé Léoni , truand notable qui rend parfois des services aux policiers, de Ana, une policière espagnole (pas au goût de Arno mais de Gino), déléguée par Garcia son supérieur, et plus tard de Diane Moreau, commandante de l'IGPN, (celle-là ce n'est pas pareil), Arno va aller de rebondissements en rebondissements à la poursuite d'un réseau embrouillé. Constitué d'ancienne mafia russe, dont des hommes de mains vont être retrouvés décapités, de la mafia albanaise, et de l'émergence de nouveaux réseaux venant de petits pays de l'Est, notamment du Bloukistan , dont l'ambassadeur en France va être un des acteurs majeurs, ils vont affronter de nombreux ennemis qui sont à la recherche de quelque chose de très précieux pour le trafic d'organe. Un ….. (non, je ne vais pas dévoiler une partie du roman, le suspende, n'y serait plus.) donc, cet objet va être le centre du roman, et Denis Alamercery va nous tuer beaucoup de gens assez facilement, (je n'ai pas vraiment compté, mais au bas mot, pas loin de 20 morts dans ce roman...) c'est bien fait pour eux, ils n'avaient qu'à pas se trouver là.
Un roman qu'on ne lâche pas facilement, on veut toujours savoir ce qui va arriver à Arno.
Denis Alamercery, nous instruit, (il ne faut pas oublier de consulter le cahier documentaire de 22 pages, annexé en fin de livre, rédigé par Christine Revert-Charles, qui définit parfaitement l'univers que nous allons découvrir dans ce roman). Il nous divertit également avec son style, ses « conjugaisons actionnées » et ses allusions cachées, ses effets littéraires ne nous laissent pas indifférents. (Renvoi en bas de page 11 : c'est pas pratique cette façon de lier action et conjugaison!).
Comme il dit lui même dans une note de l'auteur, il se réfère à son idole de jeunesse, Frédéric Dard, avec son fameux commissaire San-Antonio. C'est vrai que parfois on s'y croit dans un S-A, ce n'est pas désagréable !
Très bon roman, et comme il fini par « A Suivre » ; j'attendrai la sortie de la suite, en attendant, j'aurai lu « Opération Goliath »
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