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EAN : 9782919755103
304 pages
Scrineo (24/05/2012)
3.64/5   7 notes
Résumé :
Après avoir déjoué l’opération Goliath, Arno Fugiers revient, plus fort, plus beau et plus intelligent que jamais !
Une fois encore, il se retrouve embarqué, malgré lui dans une aventure dans laquelle il devra déjouer les plans macabres de réseaux criminels internationaux. Pour quelle raison ces mexicains avec lesquels il a eu le malheur de jouer au poker ne le lâchent-ils pas d’une semelle ? Avec une équipe de choc constituée de Gino, le mafieux sicilien ple... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
La suite des aventures d'Arno Fugiers, héros de ce livre, (sa première aventure, étant « Opération Goliath » que je n'ai pas encore lu, mais il faut que je me le procure.)
Il est joueur de poker, et cela va lui attirer des mésaventures. Il se retrouve prisonnier avec David Viel un ami à lui, policier, qui va devenir son supérieur. Lui qui n'est pas encore policier va se voir nommé Capitaine de Police à la DCRI, par le Ministre en personne. (il a eut le malheur de jouer à blanc au poker avec celui-ci et de gagner, mais, malin, le Ministre met un futur enjeu, et le pauvre Arno se fait avoir, car le Ministre est un champion du Poker)
Après une journée de détention dans une geôle provisoire, où ils sont enfermés, arrive un type qui s'avère être un policier espagnol des services secrets : le Colonel Garcia.
Arno et David, ne savent pas pourquoi on les a enlevés, mais depuis l'arrivée de l'espagnol, ils en déduisent que c'est en rapport avec une partie de poker dans l'arrière salle d'un restaurant méxicain « El Gaucho ».
Ils vont s'évader, et rechercher les raisons de cet enlèvement.
C'est un nommé Cordoba chef de réseaux qui les a fait enlever, mais pourquoi ?

Accompagné par Gino, mafioso italien bras droit d'un nommé Léoni , truand notable qui rend parfois des services aux policiers, de Ana, une policière espagnole (pas au goût de Arno mais de Gino), déléguée par Garcia son supérieur, et plus tard de Diane Moreau, commandante de l'IGPN, (celle-là ce n'est pas pareil), Arno va aller de rebondissements en rebondissements à la poursuite d'un réseau embrouillé. Constitué d'ancienne mafia russe, dont des hommes de mains vont être retrouvés décapités, de la mafia albanaise, et de l'émergence de nouveaux réseaux venant de petits pays de l'Est, notamment du Bloukistan , dont l'ambassadeur en France va être un des acteurs majeurs, ils vont affronter de nombreux ennemis qui sont à la recherche de quelque chose de très précieux pour le trafic d'organe. Un ….. (non, je ne vais pas dévoiler une partie du roman, le suspende, n'y serait plus.) donc, cet objet va être le centre du roman, et Denis Alamercery va nous tuer beaucoup de gens assez facilement, (je n'ai pas vraiment compté, mais au bas mot, pas loin de 20 morts dans ce roman...) c'est bien fait pour eux, ils n'avaient qu'à pas se trouver là.
Un roman qu'on ne lâche pas facilement, on veut toujours savoir ce qui va arriver à Arno.
Denis Alamercery, nous instruit, (il ne faut pas oublier de consulter le cahier documentaire de 22 pages, annexé en fin de livre, rédigé par Christine Revert-Charles, qui définit parfaitement l'univers que nous allons découvrir dans ce roman). Il nous divertit également avec son style, ses « conjugaisons actionnées » et ses allusions cachées, ses effets littéraires ne nous laissent pas indifférents. (Renvoi en bas de page 11 : c'est pas pratique cette façon de lier action et conjugaison!).
Comme il dit lui même dans une note de l'auteur, il se réfère à son idole de jeunesse, Frédéric Dard, avec son fameux commissaire San-Antonio. C'est vrai que parfois on s'y croit dans un S-A, ce n'est pas désagréable !
Très bon roman, et comme il fini par « A Suivre » ; j'attendrai la sortie de la suite, en attendant, j'aurai lu « Opération Goliath »
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Organes à tous les coups
Auteur: Denis Alamercery
Éditions: Scrinéo (24 mai 2012)
ISBN: 978-2-9197-5510-3
335 pages
Quatrième de couverture
Après avoir déjoué l'opération Goliath, Arno Fugiers revient, plus fort, plus beau et plus intelligent que jamais. Pris une nouvelle fois dans la tourmente et n'écoutant que son courage, notre valeureux héros qui ne boit pas, ne fume pas, ne mange ni trop salé ni trop sucré ni trop gras, consomme cinq fruits et légumes par jour sans grignoter entre les repas tout en pratiquant une activité physique régulière va devoir lutter contre d'affreux réseaux criminels, épaulé par des partenaires improbables et pas toujours efficaces.
Mon avis
Denis Alamercery est né à Saint-Etienne*, c'est donc un « bon cru »… D'ailleurs, comme expliqué sur la quatrième de couverture, il ne boit pas, ne fume pas etc ….
Ce n'est pas le cas de son personnage récurrent* qui a un faible (plus qu'un faible d'ailleurs) pour les femmes (jolies de préférence), l'alcool, le tabac, la cocaïne et d'autres choses que je vous laisserai découvrir.
Maniant le verbe et les verbes (il « détourne » la langue française, exemple : en « lapsusant »….), il nous offre un humour léger, à travers des jeux de mots, des métaphores, des comiques de situations ou des remarques dans le texte lui-même, apportant à son histoire une ambiance particulière tant il nous donne envie d'arriver à la phrase suivante pour voir si elle sera aussi drôle.
« Apparemment, le bordeaux avait le même effet sur elle que du kérosène dans une mobylette »
L'écriture reste de qualité (l'humour ne prend pas le dessus, c'est bien dosé), sans lourdeur excessive et comme il ne s'agit pas d'un thriller psychologique, l'équilibre est parfait.
Les personnages sont un peu caricaturés mais cela va avec le style du livre.
Arno Fugiers, anti héros, n'aime pas tellement qu'on décide à sa place ou qu'on le manipule. Aussi il essaie de rester maître de la situation au maximum. Il fait parfois les mauvais choix mais dans l'ensemble, on comprend sa façon d'agir. Les autres protagonistes sont bien campés même si de temps à autre, le « trait » est un peu « gros ». On sent que c'est un choix de l'auteur pour nous amuser et c'est réussi !!
L'intrigue en elle-même se suit sans difficultés, on discerne sans soucis qui sont les bons et les méchants bien que certains (chut, je ne vais pas tout vous raconter !!!!) ne soient pas très nets….
Tout se déroule sur sept jours dans Paris et les environs. On visualise sans peine les quartiers chics, les coins un peu plus « limites », la pizzéria du sicilien…… Les faits s'enchaînent, on ne s'ennuie pas une seconde, il y a des morts, des blessés, mais les descriptions ne sont jamais « glauques ».
C'est un livre agréable à lire, qui détend mais apporte également son lot d'informations en fin d'opus où se trouve ….

……Le cahier documentaire rédigé par Christine Revert-Charles* qui complète, sur un ton beaucoup plus sérieux, le propos principal évoqué dans le livre. Elle cite ses sources et apporte un éclairage qui fait froid dans le dos…. Cela permet au roman lui-même de rester léger, fluide, sans être alourdi d'une documentation qui pourrait nuire au rythme.
Une mention particulière pour la quatrième de couverture qui, une fois n'est pas coutume, n'en dit pas trop (moi non plus, je ne raconte pas, sinon, vous n'achèterez pas le livre et l'auteur sera fâché).
* moi aussi !!!
* il s'agit du deuxième livre avec Arno Fugiers
* C.Revert-Charles a une maîtrise de droit pénal et elle est diplômée de l'Institut de Criminologie
NB: L'auteur aime les astérisques, les commentaires « in et off », moi aussi !!!
PS: pour Denis Alamercery, si un jour il me lit …. Comme vous, je ne suis pas rémunérée pour faire de la publicité (même si je possède le même téléphone que vous) mais si vous trouvez ma chronique assez bonne, n'hésitez pas à m'offrir le premier livre (dédicacé, c'est plus sympathique ;-) des aventures d'Arno Fugiers, dont vous parlez à demi-mots et par l'intermédiaires des renvois en bas de pages….. et que je n'ai pas lu ….

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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« Organes à tous les coups » fait partie de ces livres qui n'offrent que deux possibilités à leurs lecteurs : celui d'aimer ou de détester. J'avoue que j'étais en route pour faire partie de la seconde catégorie si quelque chose ne m'avait pas retenu par un fil invisible et empêché de refermer le livre après la lecture des trente premières pages.

Le style, le ton, m'ont d'emblée déstabilisés, et je dirai même agacés. C'est là que l'on se rend compte qu'il n'est pas toujours aisé de lire des romans qui usent de ficelles que l'on a pas trop l'habitude de voir utiliser.

Ici l'écrivain interpelle directement son lecteur. L'éditeur s'immisce dans l'histoire en y allant de son petit commentaire. Les Astérisques qui renvoient en bas de page font partie intégrante de l'aventure.

Il faut aussi aimer l'humour de l'auteur que certains pourraient trouver parfois pataud, sauf allumette.jpg à prendre conscience progressivement que les petits jeux de mots, les répliques bien senties, les métaphores sont autant de clin d'oeil à un univers défriché par un certain Frédéric Dard !

Si vous aimez les histoires déjantées vous allez être servi. Ne vous attendez surtout pas à croiser des personnages conventionnels. le héros de l'histoire est un flic qui cumule toutes les addictions possibles, un rustre violent qui n'a rien de vertueux et qui a la rancune tenace, ne s'embarrassant pas de fioriture pour parvenir à ses fins !

Dans ce livre, les flics couchent avec des mafieux. On s'affronte à coup de lance-roquette, on y perd facilement la tête (au sens propre du terme) , et on s'entretue pour une boîte d'allumettes. Les chirurgiens sont d'ascendance létale et les marrons se distribuent à la volée.

Un roman viril, caustique, qui fleure bon la testostérone !

Et l'histoire me direz-vous ? ah oui l'histoire ! Une bien sombre affaire à vrai dire ! un trafic d'organes, qui mêle mafieux mexicains, services secrets espagnols, barbouzes et ex agents soviétiques, et pour couronner le tout, cette chère Constance, un travelo qui récoltera quelques gnons chaque fois qu'elle sortira du bois ! ( offrant au lecteur des passages truculents) Et c'est au milieu de tout ce petit monde que notre flic castagneur tentera d'y voir clair et de régler quelques comptes !

« Organes à tous prix » est un roman qui s'apprivoise (à moins que ce ne soit l'inverse). Mais quand enfin vous vous êtes fait à cette écriture originale, ces transgressions narratives inhabituelles et que vous acceptez cette règle du jeu un peu particulière, alors vous rentrez de plein pied dans la dimension voulue par l'auteur, et progressivement vous prenez goût à ce roman un peu fou, aux pages badigeonnées d'humour et d'hémoglobine.

Un bouquin qui ravira je pense les fans de San Antonio, qui retrouveront là un ton et une manière de raconter qui leur sera familière. Quant aux autres, l'occasion de découvrir un auteur atypique, digne héritier de Frédéric Dard, qui vous ballotera dans tous les sens mais sans jamais vous perdre en route.

En tout cas, moi, j'en redemande !
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Reçu dans le cadre de l'opération MASSE CRITIQUE en partenariat avec l'éditeur.

Un héros ancien militaire tombé dans l'alcool, la drogue, le jeu qui se retrouve embarqué dans une affaire liant mafia de l'est, cartels et services secrets... Un thème somme toute classique de polar.
Contrairement à ce qu'indique le quatrième de couverture, le héros n'est pas "plus fort, plus beau et plus intelligent que jamais [...] qui ne boit pas, ne fume pas, ne mange ni trop salé ni trop sucré ni trop gras, consomme cinq fruits et légumes par jour sans grignoter entre les repas tout en pratiquant une activité physique régulière".. c'est plutot le contraire: au cours des 7 jours que durera l'affaire (chaque jour étant un chapitre) il dormira peu, fumera enormément, tiendra grace à la drogue et fréquentera des mafiosi, des prostituées (voir des travelos) et commetra moult infractions à la Loi qu'il est censé représenter depuis sa nomination subite dans les forces de l'ordre.
Denis Alamercery sait construire une histoire et sur le fond son intrigue tient la route, tout comme les péripéties qui vont agrémenter les aventures de son héros.
Sur la forme, l'auteur ne cache pas ses sources d'inspiration: Joel Houssin (auteur entre autre de la serie "Doberman") dont il tire je pense ses personnages louches; et Frederic Dard le papa du célèbre commissaire "San Antonio" dont il reprend le style d'écriture avec des digressions sous forme de notes de bas de page et un triturage du vocabulaire.
J'ai apprécié les deux aspects. le choix de l'auteur de ne pas partir dans un délire total, en gardant une intrigue correcte est louable. Son style d'écriture est agréable et assez fin dans sa dérision et ses libertés stylistiques.
Par contre, malheureusement, j'ai toujours eu un peu de mal à apprécier l'association du style humoristique avec le thriller ou le polar. C'était déjà vrai avec San Antonio, c'est toujours vrai pour ce livre.
Un oeuvre réussi donc mais que j'ai moyennement appréciée. Mais juste pour une question de gout, pas pour autre chose. Comme si l'on m'avait servi un bon plat, original et bien cuisiné mais fortement assaisonné de citron (que je n'aime pas). Cela n'enlêve rien aux qualités intrinséques du plat, simplement je n'aime pas une association d'ingrédient.
A recommander je pense aux amateurs de policiers à la sauce San Antonio, un avis plus mitigé pour les amateurs de polars purs et durs qui risquent de ne pas apprécier la dérision (pourtant drole et bien dosée) de l'auteur.
Lien : http://leslivresdemavie.over..
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Une sorte de James Bond à la française ou de remake de San Antonio.

C'est drôle, pleins de rebondissements même si la fin est un peu ratée, à mon gout. Très, trop macho pour avoir envie d'y revenir. Mais l'auteur sait toutefois faire preuve d'autodérision.

A conseiller pour ceux qui ont envie de ne pas se prendre la tête et qui aime l'action.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
P.203
- Putain, c'est vraiment galère de bosser avec vous... Faut que je fasse tout, et en prime on me tue ma fiancée. Vous me servez à quoi, au juste ?
- On peut faire sauter tes PV de stationnement, c'est pas mal, non ?
Le moment était mal choisi pour faire de l'humour, mais c'était un peu une de mes spécialités. Gino me jeta un regard noir en demandant à son équipe de nettoyeurs de prendre du matos au passage.
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P.78
David venait de me décevoir. Je n'aimais pas cette façon de lâcher ses hommes quand ils étaient dans le bourbier. J'avais été élevé au biberon de la solidarité, des unités qui avançaient main dans la main, et des frères d'armes pour qui on était prêt à mourir. Les méthodes d'anguille de David et de son ministre me gonflaient sérieusement, je n'avais pas l'habitude qu'on se serve de moi comme ça. Viel pouvait toujours se brosser pour que je l'appelle, c'était fini. Sur la première marche du podium de mes défauts, la rancune trônait depuis toujours.
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P.51
Gino, le bras droit d'Angelo Léoni, se pointa à notre table alors qu'on terminait nos pizzas... Je n'avais pas eu le temps de finir la mienne qu'Ana arrivait à la fin de sa seconde en se léchant les moustaches. Elle fit glisser sa pénultième bouchée avec le fond de sa troisième bouteille de beaujolais. J'avais l'impression de faire équipe avec le rejeton issu d'une nuit d'amour trop arrosée entre Obélix et une pelleteuse Caterpillar.
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P.83
Peut-être que le code va nous amener dans une librairie où on trouvera un ouvrage ancestral dans lequel se cachera un indice qui nous permettra de remonter jusqu'aux caves d'un château fort où seront dissimulées les coordonnées d'un trésor caché par les templiers et qui nous dévoilera le secret de la pierre philosophale camouflée dans une toile de maître, et c'est là qu'on va découvrir que nos ennemis sont issus d'une organisation secrète financée par l'église depuis des millénaires pour réserver cette découverte ésotérique !
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P.102
-Je laisse la voiture ici. Moins on s'en sert, moins on a de chances de se faire gauler.
- De risques, tu veux dire...
- Quoi ?
- «Moins on a de risques de se faire gauler»... C'est pas une chance de se faire attraper, c'est un risque, tu comprends ?
Il se tourna vers moi en soupirant :
- Je t'aime bien, vraiment, mais y a des fois où t'es pénible... Suis-moi, maître Capello.
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