Nous pouvons devenir amoureux à l’improviste, en quelques jours, voire en quelques heures, de quelqu’un que nous n’avions jamais vu avant. C’est à ce phénomène qu’on donne le nom de coup de foudre. Le véritable amour se fraie progressivement son chemin au milieu des incertitudes, de la jalousie, surmontant les situations triangulaires. Même chez l’individu le plus las, l’amour est comme un réveil. Le monde se révèle stupéfiant. Celui qui connaît cet état n’arrive plus à vivre dans la grisaille inerte du passé. Celui qui est épris désire aimer, même s’il souffre, même s’il se tourmente. La vie sans amour lui paraît aride, morte, insupportable. L’être que nous aimons n’est pas seulement plus beau et plus désirable que les autres. Il est la porte, l’unique porte pour pénétrer dans ce monde nouveau, pour avoir accès à cette vie plus intense.
Quand nous sommes amoureux, celui que nous aimons ne peut être comparé à aucun autre ni remplacé par aucun autre. Il est l’unique, le seul et unique être vivant capable de nous donner de la joie. Toute autre personne que nous rencontrons, fut-ce notre vedette préférée, ne nous satisfait pas. Si l’être aimé n’est pas là, le monde reste aride et vide.
Il n’y a aucun contrat, aucune loi morale qui puisse nous imposer d’aimer quelqu’un que nous n’aimons pas.
Une femme, le plus souvent, n’éprouve pas de sentiment de culpabilité lorsqu’elle quitte un homme qu’elle n’aime plus. Si elle est déchirée par le dilemme c’est seulement à cause de son amour pour leurs enfants.
Même chez l’individu le plus las, l’amour est comme un réveil. Le monde se révèle stupéfiant. Celui qui connaît cet état n’arrive plus à vivre dans la grisaille inerte du passé. Celui qui est épris désire aimer, même s’il souffre, même s’il se tourmente. La vie sans amour lui paraît aride, morte, insupportable. L’être que nous aimons n’est pas seulement plus beau et plus désirable que les autres. Il est la porte, l’unique porte pour pénétrer dans ce monde nouveau, pour avoir accès à cette vie plus intense.
L’amour, pour durer, doit devenir aussi confiance et estime. Autrement dit, il doit acquérir quelques-unes des caractéristiques de l’amitié.
Nous sommes seulement jaloux quand c’est la personne même que nous aimons qui se laisse ravir, séduire, emmener loin de nous par un autre, quand elle le préfère à nous. La jalousie est toujours la trahison de l’exclusivité.
La moralité se présente toujours comme un choix entre des choses qui, à la lumière de l’être, ont la même dignité. Celui qui aime voudrait que tout le monde soit heureux. Mais il rend quelques-uns malheureux. Il est donc obligé d’affronter le dilemme. Qui est une longue et épuisante recherche non de ce qui est bien dans l’absolu, mais de ce qui réduit le mal, la souffrance.
Toute société vieillit, perd sa souplesse, se sclérose, exactement comme tout individu.
La personne aimée n’est pas un objet d’amour parmi tant d’autres. C’est
la porte qui nous donne accès à tous les autres objets.