Le Garand tomba de l'arbre. Puis Spiro suivit, mais pas jusqu'au sol. Il glissa de branche en branche, apparut la tête en bas, et resta suspendu, un pied coincé dans une branche fourchue.
Cela ne sembla pas le déranger beaucoup. Il continua à se balancer, le corps oscillant légèrement et les bras ballants, tendus mollement vers le sol. Spiro se fichait éperdument de tout et pour toujours. (p.137)
Le sang lave le sang. (p.187)
Le 38 cracha une seule balle, avec un bruit sec.
L'oeil droit de Doyle disparut et un léger craquement se fit entendre à l'intérieur de son crâne. Cloué au sol, il avait l'oeil gauche qui commençait à devenir vitreux. Aucune lueur trouble ne viendrait désormais éclairer ce regard couleur de fumée. (p.141)
Les deux types étaient grands, gros et résistants comme des dix tonnes dont ils avaient en outre la sensibilité lorsqu'il s'agissait de réagir à la souffrance des gens qu'ils écrasaient dans l'exercice de leur fonction. (p.94)