AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B004YZPLDS
Gallimard (01/01/1973)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Comme il y va !
"A côté de la loi, la Mafia est beaucoup plus redoutable". C'est un vieux dicton qu'on apprend dès l'école maternelle de la pègre. Recruté par un Sicilien qui a une sérieuse dent contre l'Organisation, Johnny Morini doit s'infiltrer dans le milieu afin de déclencher une guerre entre le gang de Philadelphie et celui de Reading. Il lui faut donner des garanties. Au couteau, à la mitraillette, il élimine. Tout de même, ça n'est pas banal de se co... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Comme il y va !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Suite au succès du Parrain de Mario Puzzo, Marvi Albert, sous le nom de plume d'al Conroy, va se lancer dans une série de polars mettant en scène Johnny Morini, un soldat de la mafia qui règle ses comptes avec ses anciens coreligionnaires.

Repenti... est un bien grand mot pour décrire Morini. Il dézingue à la sulfateuse comme les sbires de la mafia. Et ce sont principalement des motifs personnels qui le guident dans son désir de vengeance. Pas vraiment l'idée de nettoyer la société de tous ses crimes.

Morini a essayé de faire chutter son ancien boss. Mais celui-ci s'en est tiré. Alors, il se planque mais pas assez pour ne pas être retrouvé. Il accepte alors l'offre d'un riche homme d'affaire atteint d'un cancer incurable: infiltrer la Cosa Nostra à Philadephie et provoquer une guerre de gangs qui fera le nettoyage par le vide.

Marvi Albert écrit Death Grip (traduit inadéquatement par Comme il y va ! en français) en 1973, mais il n'en est pas à son coup d'essai. Son premier roman date de 1952, sous le pseudo d'al Conroy, déjà. Il utilisera d'autres pseudonymes. Et quelques-un de ses romans seront adaptés à l'écran, notamment par Richard Fleischer, Don Chaffey ou John Sturges (et même Josée Dayan... mais là on rigole franchement). Frank Sinatra incarnera même un des héros de Marvin Albert.

Le résultat... du polar nerveux, dynamique, efficace, qui va à l'essentiel, sans détour. On est dans l'école "américaine", celle qui ne s'embarrasse pas de longueurs inutiles. Marvin Albert dépeint des salauds, même son personnage principal est loin d'être complètement sympathique. Pas de manichéisme, donc, et ce n'est pas plus mal. Marvin Albert est aussi à l'aise dans les dialogues que dans les scène d'action ou les descriptions de poursuite dans les bois.

On n'atteint pas des sommets, certes. Début des années 70, on a d'autres auteurs plus novateurs, qui entreprennent de renouveler le genre. Ce n'est pasle cas de Marvin Albert qui utilise de bonnes vieilles ficelles, sur l'air du "c'est dans les vieilles marmites...". D'ailleurs, on pourrait situer l'action du roman dans les années 50 ou 60 sans peine. Cela dit, c'est bien foutu, efficace et cela se lit agréablement.
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le Garand tomba de l'arbre. Puis Spiro suivit, mais pas jusqu'au sol. Il glissa de branche en branche, apparut la tête en bas, et resta suspendu, un pied coincé dans une branche fourchue.
Cela ne sembla pas le déranger beaucoup. Il continua à se balancer, le corps oscillant légèrement et les bras ballants, tendus mollement vers le sol. Spiro se fichait éperdument de tout et pour toujours. (p.137)
Commenter  J’apprécie          20
Le 38 cracha une seule balle, avec un bruit sec.
L'oeil droit de Doyle disparut et un léger craquement se fit entendre à l'intérieur de son crâne. Cloué au sol, il avait l'oeil gauche qui commençait à devenir vitreux. Aucune lueur trouble ne viendrait désormais éclairer ce regard couleur de fumée. (p.141)
Commenter  J’apprécie          00
Les deux types étaient grands, gros et résistants comme des dix tonnes dont ils avaient en outre la sensibilité lorsqu'il s'agissait de réagir à la souffrance des gens qu'ils écrasaient dans l'exercice de leur fonction. (p.94)
Commenter  J’apprécie          00
Le sang lave le sang. (p.187)
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : mafiaVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}