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Critique de bdelhausse


Suite au succès du Parrain de Mario Puzzo, Marvi Albert, sous le nom de plume d'al Conroy, va se lancer dans une série de polars mettant en scène Johnny Morini, un soldat de la mafia qui règle ses comptes avec ses anciens coreligionnaires.

Repenti... est un bien grand mot pour décrire Morini. Il dézingue à la sulfateuse comme les sbires de la mafia. Et ce sont principalement des motifs personnels qui le guident dans son désir de vengeance. Pas vraiment l'idée de nettoyer la société de tous ses crimes.

Morini a essayé de faire chutter son ancien boss. Mais celui-ci s'en est tiré. Alors, il se planque mais pas assez pour ne pas être retrouvé. Il accepte alors l'offre d'un riche homme d'affaire atteint d'un cancer incurable: infiltrer la Cosa Nostra à Philadephie et provoquer une guerre de gangs qui fera le nettoyage par le vide.

Marvi Albert écrit Death Grip (traduit inadéquatement par Comme il y va ! en français) en 1973, mais il n'en est pas à son coup d'essai. Son premier roman date de 1952, sous le pseudo d'al Conroy, déjà. Il utilisera d'autres pseudonymes. Et quelques-un de ses romans seront adaptés à l'écran, notamment par Richard Fleischer, Don Chaffey ou John Sturges (et même Josée Dayan... mais là on rigole franchement). Frank Sinatra incarnera même un des héros de Marvin Albert.

Le résultat... du polar nerveux, dynamique, efficace, qui va à l'essentiel, sans détour. On est dans l'école "américaine", celle qui ne s'embarrasse pas de longueurs inutiles. Marvin Albert dépeint des salauds, même son personnage principal est loin d'être complètement sympathique. Pas de manichéisme, donc, et ce n'est pas plus mal. Marvin Albert est aussi à l'aise dans les dialogues que dans les scène d'action ou les descriptions de poursuite dans les bois.

On n'atteint pas des sommets, certes. Début des années 70, on a d'autres auteurs plus novateurs, qui entreprennent de renouveler le genre. Ce n'est pasle cas de Marvin Albert qui utilise de bonnes vieilles ficelles, sur l'air du "c'est dans les vieilles marmites...". D'ailleurs, on pourrait situer l'action du roman dans les années 50 ou 60 sans peine. Cela dit, c'est bien foutu, efficace et cela se lit agréablement.
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