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Critique de Nepenthes


Cela faisait un moment que je lorgnais sur ce roman, et le fait que les éditions Mnémos le réédite en version poche m'a finalement incité à me jeter dessus (je lis beaucoup dans les transports et les formats poche sont bien plus faciles à emporter).

Avant même d'avoir commencé ma lecture, j'ai tout de suite adhéré à l'univers de Raphaël Albert : l'ouvrage s'ouvre sur la carte d'une ville. En regardant de plus près le plan de ce "Panam", on se rend tout de suite compte qu'il s'agit d'un remake fantasy de Paris et sa région périphérique. L'auteur a, avec beaucoup de malice, converti les noms des rues et des villes pour leur donner une consonance fantastique et ça, j'adore ! Pour exemple, le Bois de Vincennes est devenu le Bois des Vingts Reines, Montrouge est devenu Mont-vert, et bien sur, Marcadet est devenue la rue Farfadet, lieu de résidence du personnage central du roman et titre de ce premier tome des enquêtes de Sylvo Sylvain.

Une entrée en matière qui m'a donc tout de suite plu et c'est avec avidité que je me suis jetée sur les premières lignes ! J'ai plongé sans problème dans l'intrigue, le personnage est un peu un bras cassé mais tellement attachant. Il se retrouve impliqué dans une histoire rocambolesque où intrigue politique, attentats et luttes de gangs s'entremêlent... ajoutez à cela un côté steampunk et fantasy, vous obtenez un cocktail des plus explosifs.

Il ne m'avait jamais été donné de lire un roman à la frontière entre le steampunk et la fantasy : le premier a plus une connotation XIXe siècle alors que la fantasy est plus souvent dans un univers médiéval. le mélange des deux est original et fonctionne vraiment bien.

Les événements se succèdent, on a du mal à y voir clair et notre curiosité est piquée tout du long du récit. Les pièces du puzzle s'emboîtent peu à peu. Pas le temps de s'ennuyer une minute.

De plus, le style de Raphaël Albert est limpide et agréable à lire, parsemé d'un humour léger et frivole. Ses personnages sont hauts en couleur, et très attachants pour les principaux. Seul hic à mon goût : l'histoire avec la fameuse Eléonore, qui me semblait aussi grosse que le nez au milieu de la figure. Et en même temps, l'auteur trouve le moyen de faire une pirouette avec cette histoire pour expliquer cette évidence... Il se rattrape bien !

Bilan : une histoire bien ficelée et bien rythmée, un style léger et agréable, des personnages dont on se souvient... Franchement, que demander de plus ?
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