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Critique de brigittelascombe
"Que L'aimant du silence,ou l'amour n'efface pas l'amour, vous dise la belle histoire intérieure d'un homme, mon Père, homme de bonté et de...silence".
Telle est la belle dédicace que m'a offerte Olympia Alberti lors de son interview sur les ondes de RCF Méditerranée le 15 janvier.
Cette phrase, à elle seule, pourrait étayer le dialogue d'amour enclenché dans ce journal (ou hommage) autobiographique adressé à son père.
Père, taciturne et silencieux, porteur de secrets. Orphelin, enfant battu par une voisine, résistant déporté,paralysé durant trois années.....Que de traumatismes pour clore des lèvres!
Alors, les mots percent les murs,s'enclenchent dans cet "écrin",tissent la mémoire en piochant bribes ou phrases anodines prononcées, en analysant les photos,en recueillant les gestes complices ("nager avec toi").
La source coule, magique, bercée de pleurs, et ce père taciturne revit: "officie" en ouvrant des huitres, "sifflote" comme un merle, protège comme une "sentinelle", rayonne "au royaume des cannes à pêche", sublime "les voix d'opéra" pour combler de joie le vide de la perte.
Le "maître des silences" se libère enfin et libère Olympia Alberti, la poète,(auteur primée dont L'amour palimpseste lui a valu un prix de l'Académie française) car l'amour, ne nous fait-il pas palimpseste?
Outre ce cri d'amour, où le père se révèle à l'opposé d'un fanfaron, tel celui du petit (grand) Marcel Pagnol dans La Gloire de mon père, c'est un beau portrait d'homme (secret, mélomane,doué de ses mains,pudique,doux,sage,confiant,fier de sa fille,nostalgique,solitaire,modeste et vigilant..) qu'Olympia Alberti nous dépeint ici.
Un portrait émouvant et fort à la fois car porteur de repères qui reconstruisent ce que le départ soudain avait essayé de désagréger.
Telle est la belle dédicace que m'a offerte Olympia Alberti lors de son interview sur les ondes de RCF Méditerranée le 15 janvier.
Cette phrase, à elle seule, pourrait étayer le dialogue d'amour enclenché dans ce journal (ou hommage) autobiographique adressé à son père.
Père, taciturne et silencieux, porteur de secrets. Orphelin, enfant battu par une voisine, résistant déporté,paralysé durant trois années.....Que de traumatismes pour clore des lèvres!
Alors, les mots percent les murs,s'enclenchent dans cet "écrin",tissent la mémoire en piochant bribes ou phrases anodines prononcées, en analysant les photos,en recueillant les gestes complices ("nager avec toi").
La source coule, magique, bercée de pleurs, et ce père taciturne revit: "officie" en ouvrant des huitres, "sifflote" comme un merle, protège comme une "sentinelle", rayonne "au royaume des cannes à pêche", sublime "les voix d'opéra" pour combler de joie le vide de la perte.
Le "maître des silences" se libère enfin et libère Olympia Alberti, la poète,(auteur primée dont L'amour palimpseste lui a valu un prix de l'Académie française) car l'amour, ne nous fait-il pas palimpseste?
Outre ce cri d'amour, où le père se révèle à l'opposé d'un fanfaron, tel celui du petit (grand) Marcel Pagnol dans La Gloire de mon père, c'est un beau portrait d'homme (secret, mélomane,doué de ses mains,pudique,doux,sage,confiant,fier de sa fille,nostalgique,solitaire,modeste et vigilant..) qu'Olympia Alberti nous dépeint ici.
Un portrait émouvant et fort à la fois car porteur de repères qui reconstruisent ce que le départ soudain avait essayé de désagréger.
