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Critique de brigittelascombe
Le désir de l'ange, nouveau roman (cette fois épistolaire) d'Olympia Alberti traIte d'un amour impossible à vivre dans la réalité entre un jeune musulman homosexuel Mus passionné et un Juif intellectuel Ralph qui désire s'en tenir au rôle d'ami.
Le premier, cuisinier jeune et beau, s'exile à Nouméa pour analyser la situation et envoie des lettres à l'objet de son désir idéalisé resté sur Paris.
Olympia Alberti, avec cette aisance poétique qui est la sienne, ouvre grand la porte d'un riche registre émotionnel et de pensées profondes philosophiques. La cause de ce qui arrive est en nous, dit-elle, mais comment s'accepter et accepter ce que l'on est vraiment, comment être heureux lorsque la culpabilité est au rendez-vous?Comment assumer la violence de son désir? L'impossibilité d'aimer permet-elle de rester pur? Faut-il alors se tourner vers la beauté de Dieu, un même Dieu que l'on soit musulman ou juif?
Beau comme le Requiem de Mozart, triste et nostalgique, le désir de l'ange s'inscrit dans la même veine que les correspondances de Rilke, dont il fait sienne l'une des citations: "Qu'une chose soit difficile doit nous être une raison de plus pour nous y tenir.Il est bon aussi d'aimer,car l'amour est difficile".
Olympia Alberti que j'ai interviewée dimanche dernier lors du Festival du livre 2013 de Mouans-Sartoux (où elle présentait le désir de l'ange ainsi que son nouveau recueil de poésieDivines empreintes) sera présente en novembre lors de la Fête du livre du Var 2013.
Elle a le vent en poupe, souhaitons lui bonne chance et bonnes ventes car elle le vaut bien !
Le premier, cuisinier jeune et beau, s'exile à Nouméa pour analyser la situation et envoie des lettres à l'objet de son désir idéalisé resté sur Paris.
Olympia Alberti, avec cette aisance poétique qui est la sienne, ouvre grand la porte d'un riche registre émotionnel et de pensées profondes philosophiques. La cause de ce qui arrive est en nous, dit-elle, mais comment s'accepter et accepter ce que l'on est vraiment, comment être heureux lorsque la culpabilité est au rendez-vous?Comment assumer la violence de son désir? L'impossibilité d'aimer permet-elle de rester pur? Faut-il alors se tourner vers la beauté de Dieu, un même Dieu que l'on soit musulman ou juif?
Beau comme le Requiem de Mozart, triste et nostalgique, le désir de l'ange s'inscrit dans la même veine que les correspondances de Rilke, dont il fait sienne l'une des citations: "Qu'une chose soit difficile doit nous être une raison de plus pour nous y tenir.Il est bon aussi d'aimer,car l'amour est difficile".
Olympia Alberti que j'ai interviewée dimanche dernier lors du Festival du livre 2013 de Mouans-Sartoux (où elle présentait le désir de l'ange ainsi que son nouveau recueil de poésieDivines empreintes) sera présente en novembre lors de la Fête du livre du Var 2013.
Elle a le vent en poupe, souhaitons lui bonne chance et bonnes ventes car elle le vaut bien !
