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Critique de -Olivier-


Alice et Ken pourraient être des grands-parents comblés. Ils ont deux fils, Tim et Matt, et deux petits-enfants. A ce moment de l'existence, où l'on est supposé profiter d'une retraite bien méritée et prendre le temps de vivre, Alice fait le point. Durant toute sa vie elle a dû faire face à un mari colérique, bipolaire, misogyne violent, supporter les coups, calmer ses humeurs excessives, faire bonne figure en société.
Tim a probablement hérité du caractère battant de son père. Il a un excellent travail, une bonne situation financière qui lui permet de mener une existence confortable, à l'abri de tout souci matériel, laissant à Natalya, son épouse, une liberté financière et une reconnaissance sociale qu'elle apprécie.
A l'inverse, Matt a choisi de s'expatrier. Sa conception du bonheur est à l'opposé de celle de Tim. Il s'est installé dans le sud de la France, où il mène une existence plutôt frugale, un mode de vie parfaitement assumé, loin de toutes contraintes extérieures.
Pour faire le point sur sa vie, Alice suit les conseils de son amie, Dot. Elle quitte son mari et part rejoindre son autre fils, Matt. C'est l'occasion de remettre en question ses principes et de corriger les erreurs du passé.

Avec un thème sous-jacent sérieux, L'autre fils est un roman délicieux, touchant à bien des égards.
J'ai particulièrement aimé la manière d'introduire les personnages. Avec une psychologie recherchée et une personnalité complexe, ils deviennent attachants. C'est un peu comme si on les connaissait personnellement, comme si on se retrouvait en partie en eux. La belle-mère fouineuse en Alice, la belle-fille ingrate en Natalya, … Nous connaissons tous un Tim, un Matt, ou un Ken quelque part. Malgré tous leurs défauts, on ne peut qu'avoir de l'empathie pour chacun des personnages, sauf peut-être Ken, précisément à cause de leurs fautes (nous sommes tous humains après tout), et parce que nous voyons leur détermination à corriger les erreurs du passé.
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