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Citations sur Unité 8200 (58)

le meilleur conseil qu'elle pouvait donner était le suivant : n'avoue jamais. Ses parents avaient tenu à lui en donner d'autres moins utiles comme "n'arrose jamais la pelouse dans la journée quant il fait chaud". Si elle avait des enfants un jour, elle leur offrirait le seul conseil vraiment utile dans la vie: n'avoue jamais. Parce qu'un enquêteur ne recherche pas réellement la vérité ... Tout ce qu'il veut c'est voir si le sujet a bien le profil du coupable.
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On se voit accorder une brève opportunité de se sauver de la ruine, de sauter du toit de l’empire jusqu’à l’immeuble voisin, ou dans l’hélicoptère qui tourne au-dessus, ou par la fenêtre étroite , presque invisible, réservée à ceux qui abandonnent tout derrière eux et font le grand saut.
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Elle l'avait déjà informé des nouvelles de la famille, y compris du mariage de sa nièce qui avait épousé un ashkénaze - "mais un homme très bien", comme elle avait coutume de le dire pour alléger le malheur des pauvres gens qui n'avaient pas eu la chance de naître juifs tunisiens.
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Ce que pensaient les hommes du Premier ministre n'avait rien à voir avec ce qu'ils disaient. Et ce qu'ils disaient n'avait rien à voir avec ce qu'ils faisaient.
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A chaque instant, plus d'un milliard d'items étaient enregistrés et décryptés : appels téléphoniques, textos, appels vidéo, e-mails. C'était la seule unité de ce type (la place Beauvau) dans le monde occidental qui recueillait plus d'informations sur ses propres citoyens que sur le reste de la population mondiale.
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Dans leur profession, l'information se mesurant non à son importance ou à sa crédulité, mais à la quantité de médisances qu'elle risquait de générer. Et plus ils réfléchissaient, moins ils trouvaient le moyen d'empêcher que cette affaire ait un effet boule de neige.
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Non, c’était une authentique migraine, et il y avait bien des raisons à cela, que le commissaire s’efforçait à présent de récapituler.
D’abord, il y avait le fait simple et indiscutable qu’un passager avait disparu de l’un des endroits les plus sécurisés de France moins d’une demi-heure après l’atterrissage de son avion.
Ensuite – et là, c’était pure injustice – la scène de crime se trouvait sur un territoire qui lui avait été attribué totalement par hasard. Le commandant de la police de l’air et des frontières était en vacances, et Léger avait reçu l’ordre de se charger en son absence des investigations sur ce secteur. Il ne connaissait pas les enquêteurs qui l’entouraient, pas plus que le théâtre des événements.
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Pendant ce temps à Tel-Aviv, on escortait en hâte le lieutenant Oriana Talmor à la réunion exceptionnelle.
C’était la première fois qu’on lui demandait de représenter son unité à Camp Rabin, le quartier général de Tsahal à HaKirya. Elle considérait avec surprise l’énorme bâtiment des Forces de défense israéliennes, tandis que l’athlétique membre de la police militaire qu’on lui avait assigné pour escorte ouvrait la marche d’un pas martial. Le lieutenant Talmor le suivait à travers un labyrinthe de casernes brutalistes en ciment et de tours en verre futuristes, le long d’allées portant des noms aussi incongrus que « chemin des iris » ou « sentier des Pâturages ».
Il leur fallut vingt minutes et plusieurs vérifications d’identité pour atteindre l’étage abritant les bureaux exécutifs du chef des Renseignements de Tsahal.
Oriana trouva un siège près d’une fenêtre donnant sur Tel-Aviv. Devant elle, une masse d’immeubles peu élevés où pointaient ici et là des taches de vert s’étalait en direction de la Méditerranée. La mer était à peine visible, incolore sous le soleil écrasant, éclipsée par les tours résidentielles et les hôtels.
De l’autre côté de la rue, les gens faisaient la queue devant des restaurants chics, passaient sur des vélos électriques dernier cri, échangeant des salutations, des nouvelles de la famille et des recettes vegan. Plus près des grilles, quelques femmes vêtues de noir appelaient à la fin de l’occupation militaire des territoires palestiniens, poliment ignorées par les touristes américains qui s’engouffraient à l’intérieur du centre commercial. Près du parking, des dizaines de chats rôdaient autour des poubelles, attendant que le soldat de corvée vienne y déverser les restes de la cantine.
Même de cette hauteur, Oriana percevait l’énergie qui se dégageait de tout cela. Tel-Aviv était désormais considérée comme l’une des villes les plus cool du monde. C’était aussi le seul endroit en Israël qu’elle n’avait jamais vraiment aimé.
Elle quitta la fenêtre et s’attarda devant les étranges objets qui ornaient les murs : un chapeau de cow-boy, don d’un chef de la CIA ; une épée en argent, présent du chef des services de sécurité du Zimbabwe ; une affiche vintage de Toblerone offerte par le chef du contre-espionnage suisse. Elle essaya de deviner quel présent le chef du renseignement israélien leur avait offert en retour.
À midi pile, les lourdes portes de bois s’ouvrirent et tout le monde entra en file indienne dans la salle de conférences, où l’air conditionné était réglé au maximum. Oriana prit un siège à l’angle de la table proche de la porte.
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