AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,55

sur 43 notes
5
2 avis
4
7 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pourquoi entremêlés les histoires de tous ces personnages, chapitre après chapitre, avec une telle complexité ? Ce fut ma question tout au long de ce roman, espérant comprendre la raison à la fin. Elle m'a pourtant échappé !
"Les corps célestes" retrace des pensées, des moments de vie de très nombreux personnages omanais sur plusieurs générations. Ainsi le quotidien, les règles de vie, les obligations des femmes, des hommes, des aînés, des jeunes sont ici bien décrits ainsi que le poids et la pression de la famille sur les comportements et choix individuels de chacun. Les changements qui s'opèrent dans cette société traditionnelle en mouvement sont intéressants à lire et découvrir, avec les ambiguïtés et difficultés que ces changements peuvent générer.
Ce roman aurait pu être un excellent souvenir, mais j'en garderai un souvenir sans doute mitigé par cet entremêlement que je n'ai pas compris complètement.
Commenter  J’apprécie          160
C'est une lecture mitigée pour moi. On y trouve à la fois une plongée très intéressante dans le quotidien, l'histoire, les constructions psychiques d'un autre peuple -le peuple omanais-, très éloignées du nôtre. Clairement, je n'ai pas toujours compris les tenants et aboutissants des situations et c'est un vrai plus du roman de nous plonger dans des situations exotiques avec des manières de pensée exotique.

Mais la construction est très compliquée, avec beaucoup de personnages, une temporalité qui change d'un chapitre à l'autre, d'un paragraphe à l'autre (l'histoire couvre quand même presque 80 ans), en particulier lors des monologues d'Abdallah qui sont de vrais vagabondages auxquels on a du mal à se raccrocher (même à la fin, le dernier chapitre étant particulièrement abscons). Et la magie n'a pas complètement opéré sur moi. Un peu bien sûr, en particulier j'ai fini par comprendre et apprécier l'histoire familiale qui se dévoile petit à petit mais pas suffisamment pour pleinement entrer dans la narration. L'écriture est de plus parfois un peu confuse (je ne sais pas si c'est l'écriture ou la traduction). Régulièrement, le sens m'a échappé malgré des relectures. Je n'ai pas du coup pu m'attacher autant que j'aurais aimé aux protagonistes.

J'ai beaucoup aimé par contre découvrir la société omanaise par petite touche, chaque personnage nous ouvrant une petite fenêtre sur l'âme de ce peuple : Azzane et Asma sur leurs poètes, Abdallah sur les difficultés d'être un homme, Zarifa sur la condition d'esclave… et tous, tous nous parlent de solitude, de souffrance et de détresse . J'ai été particulièrement marqué par le fait que toutes les anecdotes racontées soient toutes dures, empreintes de souffrances presque mélodramatiques.

Comme l'histoire se déroule sur plusieurs générations, on voit plusieurs disparitions ou on n'a pas le fin mot de l'histoire: disparition de la Lune, de la mère d'Abdallah, des parents de Salima. Trop de fils dénoués et pas suffisamment renoués à mon goût. Un petit goût d'inachevé.
Commenter  J’apprécie          120
La construction "sophistiquée" en "spirale" est surtout un pêle-mêle compliqué de personnages dont le seul lien est soeur-de, mère-de, père-de, mari-de, cousin-de (même l'arbre généalogique censé aider n'est pas simple) qu'on laisse un peu en plan mais j'ai aimé découvrir la société d'Oman, pays dont je ne connaissais que le nom, société de l'esclavage, très codifiée sur l'entité famille / tribu, où la liberté de l'individu arrive lentement au fil des générations. Qu'est-ce que l'amour ? Quels choix peut-on faire dans la vie ? Cette famille de notables effleure plusieurs situations...
J'ai aussi aimé faire des ponts avec d'autres lectures de mon tour du monde littéraire (par ex Les girofliers de Zanzibar).
Commenter  J’apprécie          70
Fresque générationnelle de plusieurs familles dont les relations et les intérêts s'entremêlent. La génération de référence est celle de Maya et Abdallah qui se marient et donnent naissance à trois enfants.
Le récit débute par l'annonce de ce mariage.
La fresque est dès lors morcelée : chaque partie offre un nouveau pan de l'histoire personnelle d'un personnage qui se rejoint avec l'histoire des autres et nous fait naviguer dans l'univers de très nombreuses femmes des deux maisonnées (la mère, les soeurs et la fille de Maya, la maîtresse de son père, l'esclave Zarifa qui a élevé Abdallah, l'épouse du fils de cette esclave et sa mère, la propre mère de l'esclave). Ces points de vue féminins alternent avec un point de vue masculin récurrent, celui d'Abdallah, qui pour le coup est ancré dans "le futur" : il revient sur les souvenirs de son enfance, de son mariage, de ses enfants depuis leur naissance jusqu'à l'âge adulte. Par le biais des histoires des femmes se dessinent également celle de quelques hommes (les pères, les maris, les frères).
Le tout constitue donc un kaléidoscope que j'ai trouvé un peu déroutant par l'éclatement des personnages et des temporalités. En dehors d'éviter l'ennui d'une narration linéaire, j'avoue ne pas y avoir trouver réellement d'intérêt.
J'ai apprécié de faire connaissance avec la société omanaise, sa culture, son paysage et quelques événements historiques constitutifs de son histoire.
La multiplicité de femmes présentées permet des portraits variés et nuancés. J'ai trouvé les portraits des hommes assez doux, attentifs, compréhensifs dans l'ensemble (hormis le père d'Abdallah), ce qui m' a un peu surprise.

Une lecture dépaysante mais qui ne m'a pas accrochée plus que ça.
Commenter  J’apprécie          70
Ce roman retrace en mode choral la vie de trois soeurs et de leur famille, ascendants et descendants au sein de la population de la sultanat d'Oman.
Je garde un avis partagé : le roman est plaisant à lire même si ma lecture est restée superficielle faute d'avoir pu entrer en symbiose avec ces personnages.
Commenter  J’apprécie          60

Lecteurs (160) Voir plus



Quiz Voir plus

Petit quiz sur la littérature arabe

Quel est l'unique auteur arabe à avoir obtenu le Prix Nobel de littérature ?

Gibran Khalil Gibran
Al-Mutannabbi
Naghib Mahfouz
Adonis

7 questions
64 lecteurs ont répondu
Thèmes : arabe , littérature arabeCréer un quiz sur ce livre

{* *}