Siegfried, tome 3 : Le crépuscule des dieux

Des forêts de cristaux. Des prairies de quartz sous un ciel d'améthyste... De juteux filons de fer et de cuivre... Tu verras, les grottes de Mime n'ont rien à envier à la surface. Pas de pluie, pas de neige collante, pas d'affreux soleil.

Odin te souviens tu de notre première aube, mon amour? Tu ne connaissais pas la peur mais les géants ne connaissaient pas la défaite.
Neuf jours et neuf nuits ont passé... te souviens tu de mes mains sur ton corps? Te souviens tu de mon visage? Mon premier visage...
Tu as voulu me connaitre, tout savoir, mais je t'ai protégé car le savoir, comme le pouvoir a toujours un prix et tu en savais assez.
Alors j'ai entendu ta voix... ta parole... ta loi. J'ai su d'où viendrait ton pouvoir. Et, comme tu soumettais le monde à ta lance j'ai su d'où viendrait la fin.