La plume de l'ours

J'ai pris le train, attirée par les promesses d'ours et d'indiens. le démarrage a été lent, poussif. Il a pris son rythme vers la page 80. Écrite sans charme, cette pochade qui fait mine de ne pas se prendre au sérieux est assez fade. L'écrivain fictif dont il est question est tellement rébarbatif qu'on a pas envie d'en savoir plus son compte. Ce qui fait qu'on passe d'emblée à côté de l'une des grandes accroches du roman. Les sautes d'humour ne bondissent qu'à hauteur de puce. Quelques jolies images : les hirondelles dans les cendres, la luciole aguicheuse. L'énigme est cousue de fil blanc mais on prend quand même plaisir au pied de nez. Je l'ai lu parce que je l'avais entre les mains, mais il ne vaut pas la peine de faire un détour.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..

États-Unis, début des années 2000. Carole Courvoisier, chercheuse en littérature, est spécialiste de l'écrivain suisse Camille Duval, dont l'écriture assez banale est devenue subitement géniale à partir des années 1960. Elle décide d'enquêter sur cette troublante métamorphose.

Carole Allamand est une auteure suisse qui enseigne la littérature contemporaine dans une université américaine. Dans ce roman, elle semble s'inspirer de sa propre vie pour composer une histoire assez farfelue. Elle fournit un travail très soigné pour inventer de toutes pièces un personnage d'écrivain génial sur lequel son héroïne enquête. Mais, bien que la quatrième de couverture décrit ce roman comme un « polar biographique », les recherches de son héroïne ne semblent être qu'un prétexte pour dresser un tableau assez critique des mondes dans lesquels elle évolue. Pas de suspense donc, mais, à force de vouloir toucher à tout et de créer des personnages inutiles (Jasper, par exemple), des longueurs soulignées par un style assez banal.

Un roman au final assez décevant, en tout cas pas à la hauteur de ce que voulait visiblement faire son auteure.

Un premier roman qui ne manque pas de panache malgré les maladresses qu'on y trouve. Carole Courvoisier, Suissesse, chercheuse en littérature traverse l'Amérique dans un raid-movie ( ça vous dit quelque chose n'est-ce pas?) pour résoudre une énigme : pourquoi, son compatriote l'écrivain Camille Duval a-t--il repris la plume après un long silence, et ce dans un style si différent qu'on parle de "rupture". Un femme se cacherait-elle derrière ce mystère? sa fille Sylvia? son infirmière/secrétaire toute dévouée? L'enquête finit près d'un refuge pour animaux blessés ou abandonnées où se morfond l'ours du titre alors que le lecteur a compris depuis longtemps le fin mot de l'histoire.
Beaucoup de personnages secondaires qui disparaissent trop vite, beaucoup d'évènements, de dialogues nuisent à la cohérence de l'ensemble. Mais certains passages sont drôles.