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Critique de Allantvers


Trois fois bravo à Isabel Allende pour chacun des volumes de sa "trilogie invontaire", dont "Portrait Sepia" que je viens de refermer avec autant de plaisir que les deux autres fait chronologiquement la jonction entre "Fille du destin" et "la Maison aux esprits", premier écrit et best seller mondial de la série.

Ce deuxième opus tourne autour du personnage d'Aurore et de sa quête d'identité à la recherche de ses origines.

Une identité en portrait sépia car fortement marquée par ses aïeux: grands parents maternels qui sont les personnages principaux de "Fille du destin", et grand-mère maternelle, la tonitruante Paulina del Valle, qui domine le roman de sa forte carrure de femme entreprenante, séductrice et libre.

Des personnages hors norme dont Aurora remontera le cours de l'histoire pour parvenir enfin à éclairer les cinq premières années déterminantes de sa vie.
Personnages aussi face auxquels la jeune Aurora semble un peu pâlotte, tant le tumulte de leurs existences et l'éclat de leurs personnalités écrasent tous les autres.

Si "Fille du destin" centrait son action dans une Californie prise dans les tourments de la ruée vers l'or, "Portrait Sepia" nous ramène dans le Chili du tournant du 20ème siècle, ses terres merveilleuses et son aristocratie vieillissante.

C'est donc tout un pan de l'histoire du Chili que l'on s'attache à découvrir sous la plume d'Isabel Allende dont la virtuosité et la luxuriance ne faiblit à aucun moment tout au long de cette saga envoutante autour de la famille, de la mémoire et de la célébration de l'amour.

Une saga roborative et vivifiante que j'aurais eu un immense plaisir à lire!
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