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Citations sur Portrait sépia (52)

La situation politique s'était stabilisée après la Guerre Civile, qui avait mis fin à des années de gouvernements libéraux. Les révolutionnaires obtinrent les changements pour lesquels tant de sang avait été versé : auparavant le gouvernement imposait son candidat en employant la corruption et l'intimidation avec l'appui des autorités civiles et militaires ; maintenant les suborneurs étaient à part égale les patrons, les curés et les partis politiques. Le système était plus juste parce que la corruption des uns était compensée par celles des autres, et elle n'était pas financée par des fonds publics. On appela cela la liberté électorale.
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Elle pouvait parler de tout, elle avait lu tous les livres, connu toutes les villes importantes d'Europe. Mon père, qui l'aimait beaucoup et lui devait tant, disait que c'était une dilettante, elle savait un peu de tout et beaucoup de pas grand chose, mais elle avait suffisamment d'imagination pour pallier ce qui lui manquait en connaissance et en expérience.
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- Ne pouvez-vous pas oublier votre dépit ? Nous sommes tous à un âge où nous devons jeter par dessus bord les sentiments qui ne servent à rien, et garder uniquement ceux qui nous servent à vivre. La tolérance est de ceux-là, mère. Je dois beaucoup à mademoiselle Lowell, elle a été ma compagne depuis plus de quinze ans...
- Compagne , Qu'est-ce que cela signifie ?
- Simplement cela, une compagne. Elle n'est pas mon infirmière, ni ma femme, elle n'est plus ma maîtresse. Elle m'accompagne dans mes voyages, dans ma vie, et maintenant comme vous le voyez, elle m'accompagne dans la mort.
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-Les vignes sont comme les gens, Aurora, plus les circonstances sont difficiles, meilleurs sont les fruits.
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L'avantage d'êtres des amants, c'est que nous devons veiller de près à notre relation, parce que tout concourt à nous séparer. La décision d'être ensemble doit être renouvelée jour après jour, cela nous maintient alertes.
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Santiago était une belle ville située dans une vallée fertile, entourée de montagnes rouges en été et recouvertes de neige en hiver, une ville paisible, somnolente où l'air sentait un mélange de jardins fleuris et de crottin de cheval. Elle avait l'aspect d'une ville française, avec ses arbres centenaires, ses places, ses fontaines mauresques, ses portes cochères et ses passages, ses femmes élégantes, ses jolies boutiques où l'on vendait les plus beaux articles importés d'Europe et d'Orient, ses promenades et allées où les riches se montraient dans leurs voitures et sur leurs magnifiques chevaux.
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- Je veux que tu te familiarises avec mes affaires. Nous sommes dans une société matérialiste et vulgaire, qui a un respect très limité pour les femmes. Ici, tout ce qui compte c'est l'argent et les relations, c'est pourquoi j'ai besoin de toi : tu seras mes yeux et mes oreilles, annonça Paulina à son neveu, quelques mois après son arrivée.
- Je n'entends rien aux affaires.
- Moi si. Je ne te demande pas de penser, ça c'est mon travail. Toi, tu ne dis rien, tu observes, tu écoutes et tu me racontes. Ensuite, tu feras ce que je te dirai sans trop poser de questions, nous sommes d'accord ?
- Ne me demandez pas de faire des entourloupettes, ma tante répondit dignement Severo.
- Je vois qu'on t'a raconté des méchancetés sur moi...Ecoute, petit, les lois ont été inventées par les puissants pour dominer les faibles, qui sont beaucoup plus nombreux. Je ne suis pas obligée de les respecter. J'ai besoin d'un avocat en lequel je puisse avoir une totale confiance, pour faire ce que bon me semble sans avoir de problèmes.
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J'écris pour élucider les vieux secrets de mon enfance, définir mon identité, créer ma propre légende. Finalement, la seule chose que nous possédons pleinement, c'est la mémoire que nous avons tissée. Chacun choisit le ton pour raconter sa propre histoire, moi je voudrais opter pour la clarté durable d'une impression au platine, mais rien dans mon destin ne possède cette lumineuse qualité. Je vis cernée par des nuances diffuses, des mystères voilés, des incertitudes, et le ton pour raconter ma vie s'ajuste davantage à celui d'un portrait sépia...
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Jalousie. Qui ne l'a jamais ressentie ne peut savoir à quel point elle est douloureuse, ni imaginer les folies que l'on commet en son nom.
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Elle avait grandi entre les quatre murs de la maison paternelle de Valparaiso, occupée à réciter son chapelet et à broder, parce que, selon son père, l'ignorance garantissait la soumission des femmes et des pauvres.
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