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Une critique supplémentaire ? Plusieurs l'ont déjà fait mieux moi et je ne puis ajouter plus sinon que j'ai adoré ce pavé, sans vraiment de paragraphe mais dont la lecture est aisée tant j'ai été « prise » par cette saga familiale, divisait en trois parties, avant la naissance d'Aurora, puis sa jeunesse et sa vie d'adulte à compter de son mariage.
Une fois de plus, je ne suis pas déçue par l'auteure.
Je recommande vivement ce roman.

Pour ma part, je me « plonge » dans -Fille du destin- : autre ouvrage qui devrait encore me faire voyager grâce à Isabel Allende.
Oui, je sais je viens de me rendre compte que j'aurais du commencer par ce livre puis -Portrait Sépia- Tant pis…
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Portrait Sépia, c'est une fresque historique, une saga familiale  avec de multiple personnages, de nombreux secrets de famille, un séjour dans différents pays : Californie, Chili, Europe ( Londres, Paris), une étude de société qui dévoile les réalités tragiques des classes sociales, et celles de la condition féminine.

La palette du vocabulaire est riche, l'histoire intéressante mais ce qui m'a le plus particulièrement intéressé dans ce récit, c'est d'en apprendre un peu plus sur l'histoire du Chili à la fin du XIXème , notamment la guerre du Pacifique et ses conséquences , conflit qui opposa ce pays au Pérou et la Bolivie (Guerra del Salitre : « guerre du salpêtre » ou « guerre du nitrate » 1879-1884 ), la Guerre civile chilienne de 1891durant le mandat du président José Manuel Balmaceda .
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J'ai une tendresse particulière pour Isabel Allende, je l'associe à cette période charnière de ma vie de lectrice où j'ai commencé à partager les lectures de ma maman… « La maison aux esprits » a sans doute été un des premiers « pavés » que j'ai lu de mon propre chef !

« Portrait Sépia » est dans la lignée du souvenir que je gardais de son univers : une épopée familiale s'étalant sur plusieurs générations, des personnages féminins aux personnalités fortes et souvent atypiques, et le don d'entremêler les destins individuels, les évolutions sociales et l'histoire des nations...
Un pavé fort digeste ;)
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Portrait sépia est d'abord et avant tout l'histoire d'Aurora, une autre Fille de destin semblable à celles qu'on rencontre dans d'autres romans d'Isabel Allende. Bien qu'elle ait peu accompli elle-même, Aurora a eu un parcours unique qui l'a menée du Chinatown de San Francisco à Santiago au Chili en passant par l'Europe. Elle est avant-gardiste mais surtout témoin des événements qui ont marqué la vie de ses compatriotes (la Guerre du Pacifique, la révolution).

De temps à autre, Allende nous permet de suivre l'histoire de Paulina puis celle de Nivea, deux autres femmes fortes. Malheureusement, la plupart des personnages masculins (Matias, Diego et même un peu Severo) sont faibles, comme c'est le cas de beaucoup d'hommes dans les autres romans de l'auteure.

Ceci dit, c'est toujours un plaisir lire les romans d'Allende. Son écriture fluide et la finesse avec laquelle la psychologie de ses personnages se développe demeurent ses forces. Sans nécessairement tenir en haleine, on ne se lasse pas de la lire. On peut passer deux heures à suivre les péripéties d'Aurora sans s'en rendre compte. Aussi, c'est un voyage très abordable à destination de l'Amérique du Sud.
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Cette lecture nous fait voyager de San Francisco à Lima, en passant par Londres, Paris et Valparaiso et nous emmène de même de 1862 à 1910 aux côtés de la très aristocratique famille del Valle, en particulier d'Aurora, qui en est la narratrice. le roman foisonne, parfois un peu trop, de personnages, de lieux, tous reliés entre eux, chacun avec ses propres us et coutumes. le début est d'ailleurs un peu déroutant le temps de bien repérer les liens des uns et des autres. Mais ensuite, on se laisse vite emporter dans ce tourbillon où malgré les guerres, malgré les amours malheureuses, tout semble possible. Ainsi Aurora, dont la mère meurt en couches, a à la fois un père biologique qui refuse de la reconnaître quand un autre homme souhaite l'élever, un grand-père chinois qui s'occupe d'elle pendant les cinq premières années de sa vie avant qu'elle ne soit définitivement éduquée par son autre grand-mère, la richissime et plantureuse Paulina del Valle. Toute cette galerie de personnages, et d'autres encore, sans compter les nombreux voyages qu'ils entreprennent, donnent un rythme enlevé au roman et le rendent particulièrement vivant dès lors que l'on accepte parfois de s'y perdre un peu.
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Isabel Allende est douée pour les sagas familiales, elle connaît par coeur la trame qui finira par démêler tous les fils qu'elle prend soin de disposer tout au long des différentes étapes.

Encore une fois je me suis laissée téléporter dans ces contrées de beauté inégales, décrites avec des mots souvent simples, mais forts et profonds. Tout semble tellement vrai, naturel, et il est inévitable de se laisser happer par la puissance qui se dégage lorsqu'elle évoque "son" Chili.

Totalement conquise une fois de plus!
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Trois fois bravo à Isabel Allende pour chacun des volumes de sa "trilogie invontaire", dont "Portrait Sepia" que je viens de refermer avec autant de plaisir que les deux autres fait chronologiquement la jonction entre "Fille du destin" et "la Maison aux esprits", premier écrit et best seller mondial de la série.

Ce deuxième opus tourne autour du personnage d'Aurore et de sa quête d'identité à la recherche de ses origines.

Une identité en portrait sépia car fortement marquée par ses aïeux: grands parents maternels qui sont les personnages principaux de "Fille du destin", et grand-mère maternelle, la tonitruante Paulina del Valle, qui domine le roman de sa forte carrure de femme entreprenante, séductrice et libre.

Des personnages hors norme dont Aurora remontera le cours de l'histoire pour parvenir enfin à éclairer les cinq premières années déterminantes de sa vie.
Personnages aussi face auxquels la jeune Aurora semble un peu pâlotte, tant le tumulte de leurs existences et l'éclat de leurs personnalités écrasent tous les autres.

Si "Fille du destin" centrait son action dans une Californie prise dans les tourments de la ruée vers l'or, "Portrait Sepia" nous ramène dans le Chili du tournant du 20ème siècle, ses terres merveilleuses et son aristocratie vieillissante.

C'est donc tout un pan de l'histoire du Chili que l'on s'attache à découvrir sous la plume d'Isabel Allende dont la virtuosité et la luxuriance ne faiblit à aucun moment tout au long de cette saga envoutante autour de la famille, de la mémoire et de la célébration de l'amour.

Une saga roborative et vivifiante que j'aurais eu un immense plaisir à lire!
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Aurora del Valle, la narratrice, est la petite fille d'Eliza Sommers. Elle a été élevée une partie de sa vie par sa grand-mère paternelle Paulina del Valle (haute personnalité dans la société chilienne), n'a pas connu sa mère, morte en couche et ne connait pas l'identité de son père. Dans "Portrait Sépia', elle revient sur son histoire familiale, son enfance et tente de dénouer le fil de ses souvenirs malgré le silence auquel elle se heurte dès qu'elle pose des questions.
Aurora fait preuve d'une grande liberté. Elle se fiche du qu'en dira t-on et des conventions; sa "volonté d'Amazone" lui permet de se remettre sur pieds quoiqu'il arrive. Enfant, elle s'échappe systématiquement des pensionnats religieux où on l'envoi.
Bien des années plus tard, après un mariage raté, elle apprendra toute la vérité. Car si le passé de Aurora a été solidement enfoui c'est pour une affaire de classe sociale, du mépris pour Chinatown, la honte du fils bourgeois qui aurait été fabriquer des "bâtards". Tout ceci, sur un fond de guerre du Pacifique qui opposa le Chili à la Bolivie et au Pérou vers la fin du XIXe siècle et à la révolution démocratique qui eut lieu quelques années après.
Je regrette toutefois de n'avoir pas lu "Filles du destin", Isabelle Lalende ayant fait le pont entre les deux en mettant en scène à la fois les descendants de l'un et les ancêtres de l'autre. J'avoue qu'au début j'ai eu du mal à me "lancer" dans ce roman, mais c'est tout de même avec regret que je l'ai terminé.
Je pense toutefois qu'il est plus agréable de se plonger dans le livre en connaissant déjà une partie des personnages et leurs histoires personnelles.
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Le portrait d'Aurora, la narratrice qui réécrit son histoire après avoir comblé les non-dits et les secrets de famille qui ont fait son identité, mais aussi le portrait de femmes qui s'émancipent, le portrait de personnages forts et différents, le portrait d'une époque (la fin du XIXe siècle, la guerre du Pacifique), et le portrait du Chili (en passant par San Francisco et son quartier chinois).
Isabel Allende est douée pour ce romanesque des destins et des familles, mêlant sentiments et contexte historique - géographique fouillé mais "en fond". Sans pour autant se répéter : L'île sous la mer et D'amour et d'ombre m'avaient emmenée ailleurs.
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Un très beau roman avec une écriture très riche.
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, les 100 premières pages j'ai trouvé cela lourd, j'ai même failli abandonner. Puis je me suis laissée entraîner dans le flot d'Isabel Allende pour n'en ressortir qu'en refermant ce livre. Une histoire sur un destin de femme, sur le Chili de la fin du XIXe.
Je me suis attaché à Aurora, ces blessures, ces attentes. L'auteure a une facilité à faire passer les émotions. J'avais déjà aimé les contes d'Eva Luna et je réitère mon plaisir avec celui-ci.

Je recommande.
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