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Critique de Fifibrinda


Le garçon qui nageait avec les piranhas

Une histoire sans queue ni tête ni arrête ! Stan Potts vit et travaille dans une maison de fous, transformée par son oncle en conserverie : du matin au soir et du soir au matin, il met des sardines en boite ! Pas étonnant que le « département pour l'Intrediction des nuisansses Gluantes d'Urluberlus Egsentriques! » s'en mêle et poursuive l'oncle Ernie et la tante Annie pour mettre fin à tout ce bazar … Mais le jour où son oncle s'en prend au poisson rouge que Stan avait gagné à la pêche aux canards, c'en est trop ! Ras le bocal ! Il prend ses cliques, claque la porte, et le voilà parti à la recherche de Monsieur Dostoïevski et ses poissons rouges. Il plonge alors dans un univers forain, rude en apparence mais plein de chaleur, déjanté, à la « Freaks », où il se constitue une nouvelle famille. Il y fait la grande rencontre de sa vie : le prodigieux Pancho Pirelli et ses piranhas ! Commence alors une histoire de confiance, en soi et en son destin, une initiation, un chemin vers l'accomplissent de soi.
Ce roman gluant et poissonneux, complètement farfelu, qui s'arrête parfois pour demander au lecteur « ce qu'il ferait si … » rejoint les oeuvres initiatiques de David Almond, comme Skellig ou le sauvage. Ils ont en commun des personnages hors normes, un héros en devenir, maltraité par la vie, et un univers très particulier, doucement décalé. Ici aussi, la fantaisie et la chaleur humaine font oublier la noirceur de la situation. Ici aussi, on rit au lieu de pleurer, et l'on rit beaucoup tant le côté farfelu des situations, le ridicule de certains personnage sont accentués jusqu'à la caricature. Ici encore, le héros se trouve et trouve sa place, à moins qu'il ne se la crée lui-même. le lecteur, jeune ou adulte, ne peut qu'être touché par la finesse, l'émotion, les sentiments qui affleurent à la surface du récit, en alternance avec des vagues de loufoquerie.
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