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Critique de Tancrede50


Quand on aborde un roman d'un auteur qu'on n'a jamais lu, il faut avoir l'esprit ouvert et accepter que ce qu'on va lire n'est peut être pas ce que l'on pensait trouver. Car le polar de Tove Alsterdal est de prime abord déroutant. Ça commence de façon classique: un vieil homme original et solitaire est mort assassiné à Kivikangas. Dans ce même village du nord de la Suède, un inconnu propose une fortune pour acheter la maison délabrée et abandonnée appartenant à la mère de l'héroïne. Katrine, notre héroïne, part alors à Kivikangas voir cette maison et comprendre cette offre surprenante. Bon début. Puis ça bifurque, on est dans les années 30 quand des suédois séduits par le communisme émigrent en Union Soviétique pour y bâtir une société nouvelle. Certains d'entre eux reviendront en Suède. D'autres resteront là bas. Tous seront déçus. Et puis ça part dans une autre direction: Katrine voyage en Russie à la recherche de ses ancêtres, oubliant un temps qu'elle doit s'occuper de la vente de la maison. Le roman perd alors un peu en rythme et en tension. Mais finalement on revient à Kivikangas et tout s'accélère soudain. le roman devient un thriller véritable. L'héroïne prend des risques, les cadavres s'accumulent. La police va-t-elle résoudre ces affaires? et arrêter les coupables? Oui, non? C'est en fait un roman très bien construit, mais pour l'apprécier il faut accepter les détours pris par l'auteur. J'y ai par ailleurs beaucoup appris sur la fascination que Staline a pu exercer dans les pays scandinaves dans les années trente. Malgré ma petite réserve, j'achèterai d'autres romans de Tove Alsterdal. Je suis impatient de les lire.
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