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1er prix aux Ancres Noires du Havre, auteure inconnue pour moi,ce fut une découverte et une très bonne surprise car j'ai beaucoup aimé, bien que j'ai dû le relire deux fois :je m'explique:l'ayant commencé il y a une quinzaine de jours,je l'avais arrêté car rôle de mamie oblige ,j'ai eu mon petit fils de 8ans 15 jours chez moi donc lecture jeunesse durant ces 15 jours et journées bien remplies!!
Et hier ,je l'ai repris du début car il est vrai qu'il y a une multitude de personnages,à tel point que je me suis fait un petit récapitulatif pour ne pas perdre le fil de l'histoire c'est le seul bémol. En fait une fois commencé, il ne faut pas le lâcher de part l'histoire très instructive de la Suède et de la Finlande qui vit nombre de ses habitants adhérer au communisme vers 1930 et émigrer vers L'U.R.S.S.( Dans la region de Tornėdalie)et je pense que ce roman doit être lu en faisant un petit détour historique de ces deux pays.
Puis une atmosphère tout aussi glaciale que dépaysante, un suspense bien traduit nous transportent dans cette histoire peu banale.J'ai aimé cette tension qui monte progressivement, la recherche ,par notre héroïne journaliste de ses origines,un côté initiatique plus un côté polar en font somme toute un bon petit roman,qui pour moi n'a pas démérité sa 1ère place aux Ancres Noires du Havre.
La fin par contre souléve un énorme point d'interrogation?je ne vous dévoile rien mais vous le recommande chaleureusement. 🌟🌟🌟🌟
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Je vous invite à enfiler votre doudoune, des moufles et un bonnet car je vous emmène dans le froid polaire à Kivikangas, un petit village au Nord de la Suède en bordure de la Finlande.


Un ancien champion de ski, Lars-Erik Svanberg vivant reclus en ermite est découvert mort assassiné, la tête fendue en deux à la hache. Cela commence très fort.


Katrine Hedstrand est journaliste, elle vit à Londres. Elle est appelée au chevet de sa maman à Stockholm car celle-ci perd la raison. Elle découvre en rangeant des documents un courrier d'une agence immobilière proposant une somme astronomique pour une maison à Kivikangas. Katrine est intriguée, elle n'a jamais entendu parler de ce village. Elle commence alors un voyage initiatique.


Elle part là-bas voir cette maison dont elle ignore tout et mène l'enquête à la recherche de ses racines.


Peu à peu, elle découvrira l'histoire de sa grand-mère Siri et de son grand-père accompagnés d'autres jeunes de l'époque attirés par le rêve du communisme. Idéalistes, ils espéraient y trouver une vie nouvelle. Nous sommes dans les années trente, ces jeunes vont tout quitter pour la Russie convaincus d'un monde meilleur.


En cours de lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser à "Purge" de Sofi Oksanen originaire de Finlande.


J'ai trouvé passionnant de se replonger dans l'Histoire du pays, de voir quelle fut l'attitude des suédois face à ces rêveurs partis en quête du communisme et face à ceux qui sont rentrés au pays, bannis, emprisonnés comme espions durant la seconde guerre.


On voyage à Petrozavodsk, Saint Petersbourg, on côtoie les services secrets, la mafia russe et on vit de multiples péripéties dans ce récit au rythme scandinave passionnant où le froid est un des acteurs principaux figeant les gens, enterrant l'histoire comme nous le suggère le titre.


Un excellent moment, une belle découverte que je vous recommande.


Ma note : 8.5/10
Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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"Femmes sur la plage" m'avait laissé un très bon souvenir.
Une nouveauté chez Babel noir m'a permis de continuer la découverte de cette auteur.
Ébouriffant... surprenant.... passionnant.... renversant....
Instructif.... sensible... inventif...
roman dense mais jamais ennuyeux ni poussif.
Un très bon retour sur l'histoire de cette contrée la Tornédalie, un lieu situé au Nord aux limites Suède, Norvège, Finlande avec toujours cette proximité avec l'ogre soviétique et cette fascination qui a porté l'espoir de tous ceux qui voulaient découvrir le nouveau monde.
Des notes en fin du livre renvoient vers un volet personnel de l'histoire de la famille de Tove ... hommage à Nils Bucht qui lui aussi a certainement laissé ses restes quelque part dans les fosses de Staline et n'est donc jamais revenu.
Ce livre est une façon comme une autre de laisser trace pour l'histoire de la désillusion dont ont été victimes tant de personnes qui ont voulu croire en ce qui reste encore pour certains, une utopie.
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Quand on aborde un roman d'un auteur qu'on n'a jamais lu, il faut avoir l'esprit ouvert et accepter que ce qu'on va lire n'est peut être pas ce que l'on pensait trouver. Car le polar de Tove Alsterdal est de prime abord déroutant. Ça commence de façon classique: un vieil homme original et solitaire est mort assassiné à Kivikangas. Dans ce même village du nord de la Suède, un inconnu propose une fortune pour acheter la maison délabrée et abandonnée appartenant à la mère de l'héroïne. Katrine, notre héroïne, part alors à Kivikangas voir cette maison et comprendre cette offre surprenante. Bon début. Puis ça bifurque, on est dans les années 30 quand des suédois séduits par le communisme émigrent en Union Soviétique pour y bâtir une société nouvelle. Certains d'entre eux reviendront en Suède. D'autres resteront là bas. Tous seront déçus. Et puis ça part dans une autre direction: Katrine voyage en Russie à la recherche de ses ancêtres, oubliant un temps qu'elle doit s'occuper de la vente de la maison. Le roman perd alors un peu en rythme et en tension. Mais finalement on revient à Kivikangas et tout s'accélère soudain. le roman devient un thriller véritable. L'héroïne prend des risques, les cadavres s'accumulent. La police va-t-elle résoudre ces affaires? et arrêter les coupables? Oui, non? C'est en fait un roman très bien construit, mais pour l'apprécier il faut accepter les détours pris par l'auteur. J'y ai par ailleurs beaucoup appris sur la fascination que Staline a pu exercer dans les pays scandinaves dans les années trente. Malgré ma petite réserve, j'achèterai d'autres romans de Tove Alsterdal. Je suis impatient de les lire.
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Une facette de l'Histoire méconnue est révélée, un polar bien haletant et glacial...
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Traduit du suédois par
Johanna Brock et Erwan le Bihan

Tornédalie et Botnie du Nord, deux régions septentrionales suédoises à la frontière de la Finlande. Dépaysement assuré donc, et géographiquement et historiquement.
On n'échappe pas au froid glacial qui accompagne les scènes de crime et toutes les recherches pour parvenir à un dénouement.

Quête passionnante et douloureuse de filiation.
Quête d'indépendance adolescente sur trois générations…
Liens troubles et dramatiques de vies ordinaires aux prises avec la grande Histoire, ici entre des paysans tornédaliens qui rêvaient d'une vie meilleure en partant en Russie communiste dans les années 30 et l'étau implacable de l'URSS qui s'est refermé sur eux. Jusqu'à aujourd'hui encore les dégâts du soviétisme et de sa chute sont en partie exposés dans ce roman au travers de sinistres figures sans foi ni loi.

Tove Alsterdal mène de main de maître son polar. Pour les amateurs du genre, à ne pas manquer !
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Appelée au chevet de sa mère démente, Katrine Hedstrand, journaliste suédoise établie à Londres, découvre l'existence d'une maison familiale située tout près de la frontière finlandaise, à Kivikangas. La maison est en vente, un acheteur s'est manifesté qui en propose un prix démesuré. Katrine se rend sur place et s'installe dans la maison délabrée de sa grand-mère. Elle se lie avec les habitants, sous le choc depuis l'assassinat d'Erik Svandberg, le voisin, qui aurait pu lui parler de cette grand-mère qu'elle n'a pas connue.

Le récit se passe dans les conditions qu'on imagine - milieu rural et fermé, froid extrême, neige – et fait revivre les années 30 et la montée du communisme dans cette région septentrionale pas loin de la Russie. Lucie découvre un pan de l'histoire familiale qu'elle ignorait, tandis que, en Russie, des mafieux règlent leurs comptes. Ca fait beaucoup, même si, évidemment, tout est lié. le roman se lit avec plaisir, mais laisse une impression de confusion et d'inachevé.

Lien : http://www.usine-a-paroles.f..
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A Pau, chaque premier week-end d'octobre, a lieu le festival du Polar "Un aller-retour dans le Noir".
Dès que la liste des auteurs invités paraît, j'essaie de lire les ouvrages . C'est un plaisir en amont de celui de la rencontre.
C'est dans ce contexte de lecture bienveillante que j'ai acheté "Dans le silence enterré" .
Tout ce qui a été précédemment écrit par les Babéliotes est vrai , je ne peux le nier .
Cependant ...
Je n'ai pas vraiment apprécié ce livre.
Ce qui m'a dérangé , c'est qu'il m'a semblé que le cadre avait plus d'importance que l'intrigue, qu'il l'écrasait. C'est comme si l'auteur avait fait la liste de toutes les informations qu'elle souhaitait transmettre (historiques, géographiques, religieuses, économiques, politiques, météorologiques ) et qu'ensuite elle avait forgé son récit pour pouvoir les insérer une à une. Le cadre ne se fond pas dans l'intrigue ou dans les agissements des personnages, c'est l'inverse.
Du coup, cette intrigue qui prend source trois générations avant les crimes ne m'a pas fascinée.
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Pour ma part, il manque une carte pour se repérer entre la Suède, la Finlande et la Russie.
C'est un excellent roman dans lequel j'ai appris plein de choses vraies sur l'histoire de cette région.
Katrine apprend l'existence d'une maison, appartenant à sa mère, située dans un village du nord de la Suède. Un inconnu propose une fortune pour acheter la maison délabrée et abandonnée. Elle part alors à Kivikangas.
Elle découvre que, dans les années 30, des suédois ont été séduits par le communisme et avaient choisi d'émigrer en Union Soviétique pour y bâtir une société nouvelle. Certains d'entre eux reviendront en Suède. D'autres resteront là bas et y mourront.
Katrine ira même en Russie à la recherche de ses ancêtres.
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Ce qu'il y a de formidable avec les vacances, c'est qu'on peut lire autant qu'on veut surtout pour une accro comme moi et comme je ne peux pas partir ailleurs, je me venge dans la lecture. Je traverse une période Elisa VIX, Tove ALSTERDAL : ce n'est pas grave, mais c'est addictif !
Katrine Henstrandt, journaliste à Londres, depuis 8 ans, revient dans son pays de naissance, au chevet de sa maman, Ingrid, qui perd la tête. Elle laisse à Londres, son compagnon, Alistair, aux confortables revenus de psychothérapeute et une fonction qu'elle n'exerce plus : chômage technique. En mettant en ordre le logement de sa maman et en découvrant l'étendue de la détresse de celle-ci, Katrine lit les courriers insistants d'une agence immobilière qui veut acheter une propriété que possède sa mère, à Kivikangas, en Tornédalie, dans le Nord de la Suède, information que n'avait ni Katrine, ni son frère, Anders. le prix proposé est phénoménal et ni l'un, ni l'autre ne comprennent pour quelles raisons surtout dans un endroit pareil avec un acheteur qui souhaite rester inconnu. Anders serait ravi de récupérer une belle somme, mais Katrine veut savoir : Ingrid, leur mère, était un mur de silence, rien de ce qui la concernait, son enfance, sa famille n'avait filtré auprès de ses enfants. Courageuse, déjà vieille avant l'âge, travaillant en pharmacie, Ingrid était une femme grise sans réelle consistance.
Katrine se rend à Kivikangas. Sur place, la communauté très soudée, fait face au meurtre brutal à la hache, d'un ex-champion de ski, Lars-Erik Svanberg, solitaire et bougon, qui vivait à proximité du "domaine" de la maman de Katrine, "domaine" qui se révèle une vieille baraque en piteux état et le reste à l'avenant. Katrine va lentement remonter le temps en 1930, quand le lieu était occupé, quand sa grand-mère était une jeune fille, enceinte sans mari, quand le régime communiste faisait rêver et que beaucoup de jeunes gens idéalistes pensaient que là-bas dans la belle Union Soviétique du régime de Staline, le paradis égalitaire les attendait. Deux enquêtes qui se croisent : un homme mort qui savait bien des secrets, un autre, ancien policier Thore Palo, qui va les découvrir et ne pas le supporter, une femme, Katrine, dont la mère perd tous ses souvenirs, qui veut retrouver qui elle était. Entre la beauté des paysages de la Suéde en frontière de la Finlande, son austérité et la brutalité de la Russie (des tsars au communisme en passant par la mafia et l'x-KGB), Tove Alsterdal nous dévoile une nouvelle fois une histoire dont on ne pouvait soupçonner l'étroite connexion avec la Suède.
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