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Critique de folivier


Numéro 8 et mi-parcours pour cette revue qui ne sera publiée que sur 16 numéros, et donc un mandat de quatre ans pour le président Trump. C'est déjà un sacré pari sur le fait que ce dernier ne se représentera pas ou sera battu lors des prochaines élections aux Etats-unis. Pari assez optimiste, certain diront même irréaliste, lorsque l'on voit comment tout les médias, les analystes, politologues, intellectuels se sont trompés sur l'arrivée de Trump au pouvoir.
Pour le moment, nous profitons de cette magnifique revue qui donne à lire de superbes textes, donne à réfléchir sur la société états-uniennes, et par effet miroir sur nos sociétés européennes également.
Le thème principal de ce numéro est consacré au racisme et la ségrégation latente, la problématique de la race comme un facteur essentiel de discrimination et d'inégalité. Dans ce dossier un texte incroyable de James Baldwin écrit en 1964. Je découvre cet auteur au travers de ce texte et c'est une immense claque.
On retrouve bien évidemment les repères habituels avec cette fois un magnifique interview de Russel Banks. Les derniers échanges sur le rôle de l'écrivain, de la littérature, du roman et plus généralement des raconteurs d'histoires est à lire absolument.
"Un écrivain sert à comprendre ce qu'est un être humain. A comprendre ce qu'est un autre que soi-même. Si je devais vivre sans lire, je me mettrais à rétrécir mentalement, puis moralement. Grâce à la lecture, je peux m'épanouir. C'est l'imagination qui met en branle le sens moral. La lecture a ce pouvoir. Les histoires ont ce pouvoir."
La chronique du poisson rouge dans le bureau ovale est très drôle (en espérant que la dernière phrase de la chronique ne sous-entend pas que celle-ci est terminée... !)
Bravo et félicitations à l'équipe de la revue America. La qualité est à chaque fois au rendez-vous. Pédagogue, ouvrant des horizons sur des auteurs, donnant envie de les découvrir dans leur romans.... une grande bouffée d'intelligence tous les trois mois.
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