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Critique de Faignan


Je voudrais, dans un premier temps, remercier Bayard jeunesse et Babelio qui m‘ont permis de découvrir ce livre. La première chose qui frappe lorsque l'on ouvre ce livre, c'est le style. Tout le roman est à la première personne, Rocket (nom qu'elle s'est choisi pour faire superhéroïne) nous raconte sa vie normale aux premiers mois de son entrée en sixième au collège Blackwell. le premier chapitre et sa construction, presque orale, très vive et imagée, pleine de références sourdes à la popculture, m'a rapidement entrainé à la découverte de cette famille de Luna.
Malheureusement, le rythme ne suit pas. le style reste, mais la vie s'allonge et les évènements communs d'une jeune adolescente nous endorment tranquillement. Rocket donc, entre au collège, Rocket a une grande soeur qu'elle déteste ouvertement (chamaillerie de jeunes filles), elle a deux amis proches, un gang qu'elle dirige sans peine. le premier, Blaise est un premier de la classe qui tombe amoureux bien trop facilement et bien trop souvent. le second Simonin — Sumo — est un jeune garçon facilement malade et, sans doute, un peu peureux. Leurs familles vivent dans un immeuble. Rocket a une mère, hôtesse de l'air, exigeante et un père un peu plus malléable. Blaise a une grande famille et Sumo une mère autoritaire et agoraphobe (de ce qu'on en comprend). le collège est une épreuve et avec lui, nous découvrons toute une série de personnages. le regard plein de fantaisie de la narratrice nous conduit à nous interroger sur la surnature de certains d'entre eux. La question est d'ailleurs la même avec le chien Godzilla dont on ne sait pas s'il parle réellement ou si elle l'imagine.
Petit à petit, on se fait à l'idée qu'il n'y a rien de fantastique dans cette vie normale de collégienne. Pourtant, au fil des rencontres et des découvertes de ce vieux château devenu collège-lycée, on en vient à découvrir que tout n'est peut-être pas dans l'artifice du langage. Il y a quelque chose sous le bâtiment, une porte des enfers, peut-être. Un monstre peut-être hante les couloirs.
L'histoire commence à devenir intéressante. Je retrouve l'argument fantastique que l'on m'avait vendu. Pourtant, l'histoire s'arrête trop tôt. Sans divulgacher, c'est là le gros problème de ce roman. En arrivant à la fin, on a l'impression de n'avoir lu qu'une introduction. Cependant, tout est mis en place, la montée en tension, pour me donner envie de lire la suite. Un autre découpage aurait peut-être été plus intéressant, mais qui sait vraiment ?
Maintenant que j'ai fini cette histoire, je vais passer le bouquin à mon minot. C'est un lectorat plus exigeant, peut-être, je vous en dirais plus, peut-être, plus tard.
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