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Critique de marchenry


Qu'est-ce qui nous a pris de choisir ce livre, celui-ci en particulier, pour aller voir un soir d'Halloween un match de rugby ? Son épaisseur sans doute. Même pas 130 pages, le temps d'un aller retour en métro. Parfait.

Exit date de 1981. 40 ans pile. Une autre époque. Il y a une voiture (Renault 12) immatriculée 543 APJ 75. Une autre (une Golf) 345 DEF 75. Des commandes de crayons-feutres. Une librairie à l'angle de la rue Pierre Premier de Serbie et de l'avenue Marceau. On fume dans les bars. La guillotine fonctionne encore.

Paul Clément est Jacques-Pierre Amette. Un sacré écrivain. Qu'est-il devenu ? le livre a résisté au temps. Il est très noir. Très fort. Un précipité. L'atmosphère est étouffante, malsaine. Elle rappelle (annonce) les livres d'Yves Ravey, enfin ce genre-là, de Dominique Barberis. Un type, le narrateur, tue sa femme qui le quitte, une autre comme ça, avec la même arme. Il en aborde aussi à qui il dit des choses affreuses, crues. Il est obsédé. Il ne va pas bien. En lisant le livre, sec, âpre, tendu, on a l'impression que le pire est à venir : il vient.

Que fait l'inspecteur Geille ? Pourquoi n'arrête-t-il pas ce malade au lieu de l'inviter dans sa maison de campagne en Sologne ? Il y a d'autres questions, de la tension. Quelques réponses sont données. C'est terrible.

Exit, ce sont 126 pages de vraie littérature.
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