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Citations sur Sitting Bull : Héros de la résistance indienne (8)

Les Blancs nous ont fait beaucoup de promesses, mais ils n'en ont tenu qu'une seule, celle de nous prendre notre terre.
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Dès le 3 septembre, le Press and Dakotaian appelle à chasser les Indiens, ces "chiens" qui se vautrent "dans nos mangeoires", et à abroger "l'abominable pacte" (le traité de 1868) qui fait "barrière au développement de la région la plus riche et la plus fertile d'Amérique".
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Sitting Bull
A la fois chef de guerre et homme-médecine, il incarne la résistance indienne. Connu pour ses faits d'armes, il est épris de liberté et fier de ses traditions. Il refuse toute compromission avec les Blancs et entreprend de battre le rappel des forces pour préserver le mode de vie de ses ancêtres. Capable d'entrer en contact avec le monde des esprits et de prédire l'avenir, il est le guide spirituel de son peuple.
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En 1880, Spotted Eagle, Black Moon et Rain in the Face se rendent aux autorités fédérales. Peu de temps après, Crow King, Gall et Low Dog enterrent à leur tour la hache de guerre. Ainsi, au début de l'année 1881, il ne reste plus à Sitting Bull qu'une poignée de partisans, pour la plupart des membres de sa famille, des femmes, des enfants et des vieillards. Devant le refus du gouvernement canadien d'accéder à sa demande de rations alimentaires, il se résout à l'inévitable. Le 19 juillet suivant, il pénètre à Fort Buford avec 45 hommes, 67 femmes et 73 enfants affamés. C'est tout ce qui reste de la puissante coalition qui a vaincu Custer cinq ans plus tôt. C'est un être brisé. "Je veux que l'on se souvienne que je fus le dernier membre de ma tribu à déposer les armes" déclare-t-il en jetant sa Winchester.
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Obstinément attaché à son mode de vie, Sitting Bull en vient à personnifier un idéal, celui de l'Indien des Plaines épris de liberté et fier de ses traditions. Plutôt que de vivre dans les réserves, et de s'abandonner ainsi aux caprices des Blancs, le Hunkpapa décide de rester dans le territoire non cédé, ce qui ne l'empêche pas de faire de fréquentes incursions dans le sud du Montana, où se trouvent de meilleurs terrains de chasse. "Vous êtes des imbéciles, lance-t-il un jour aux signataires du traité de Fort Laramie, d'accepter l'esclavage en échange d'un morceau de lard, de quelques biscuits, d'un peu de sucre et de café !"
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L'or des Black Hills, dit-on, c'est un sésame pour remédier aux maux de la société. C'est le nouvel eldorado, le pays de "Bonanza" Le cabinet fédéral a l'occasion inespérée de renflouer ses caisses et de sortir définitivement le pays de la crise. Aussi lui faut-il à tout prix se rendre propriétaire des lieux ou en acquérir les droits d'exploitation. La parole donnée aux Indiens ? De New York à San Francisco, les Américains n'en ont que faire. Dans leur grande majorité, ils se moquent du traité de Fort Laramie de 1868, dont la plupart ignorent d'ailleurs jusqu'à l'existence. Les considérations morales s'effacent devant les besoins d'expansion des habitants de la Frontière, ce front pionnier qui s'étend aux dépens des peuples amérindiens, destinés selon beaucoup à disparaître en raison de leur mode de vie primitif. Les militaires se déclarent d'autant plus favorables à l'acquisition des Black Hills qu'ils ont une revanche à prendre sur les Sioux et qu'ils estiment, après réflexion, que la possession de ces collines vaut bien "une bonne petite guerre".
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Déboussolé, le chef oglala (Sitting Bull) sombre à nouveau dans la dépression. Pus taciturne que jamais, il s'isole et passe des journées entières prostré, assis dans la neige, à regarder dans le vide. "Je fais des projets pour le bien de mon peuple" réponds-il à un parent venu prendre de ses nouvelles.
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A Washington, les autorités fédérales recherchent désespérément un moyen d'obliger les indiens à reconsidérer l'offre d'achat en même temps qu'un "casus belli" pour justifier la violation du traité de Fort Laramie. Zacharie Chandler, le secrétaire à l'intérieur, propose que l'on cesse d'approvisionner en nourriture de manière à affaiblir le ressort moral et la capacité de résistance des Sioux.
Le commissaire aux Affaires Indiennes, pour sa part, déclare que le gouvernement, eu égard aux dépenses que le "problème indien" occasionne chaque années, est fondé à s'approprier les Blacks Hills à titre de dédommagement. Grant lui opte pour la guerre. C'est estime t'il, le moyen le plus sûr de parvenir à une solution rapide, la meilleur manière d'obliger les irréductibles à 'rentrer dans le rang" c'est à dire à vivre dans une limite d'une réserve.
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