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Critique de Lepetitcaillou
Lu dans le cadre du grand prix lectrices Elle
« Si l'immobilité est le contraire de la mobilité, si le silence est le contraire de la parole, rien n'est le contraire de la pensée. »
Je sors ainsi de mon silence quelques semaines après avoir lu ce livre car c'est bien de silence dont il est question.
C'est l'histoire d'un écrivain qui par les mots va mettre en exergue le passé qui est en lui.
C'est l'histoire d'un homme qui raconte un héritage mais pas n'importe lequel : celui du silence.
C'est l'histoire d'un petit-fils qui va retracer l'histoire de son grand-père, Vicente.
Ce juif polonais a décidé de s'installer en Argentine, à Buenos Aires dans les années trente en laissant sa famille dont sa mère derrière lui. …Ne plus se retourner…
Il s'y marie et y fonde une famille.
1940 arrive, accompagné des lettres funestes de sa mère provenant du ghetto de Varsovie.
Il va petit à petit comprendre ce qui se passe en Europe : les massacres, la sinistre immensité, l'insoutenable réalité. Les informations restent néanmoins incertaines, incomplètes.
Dévoré par ces lettres qui lui parviennent il va sombrer dans une profonde mélancolie et se murer dans un silence. …Ne plus ressentir, ne plus penser, ignorer, tout perdre (notamment par le jeux) étouffer et souffrir…
L'incompréhension, la culpabilité, la honte et le désespoir mettent en évidence la stérilité des mots. le monde extérieur va cesser d'exister. Tout est dépourvu de sens.
Ce survivant aphasique, fantomatique s'isole puis disparaît progressivement jusqu'à cette décision inévitable en 1944 : se suicider.
Une personne le libère de ce mur et le raccroche à cette vie : sa femme. le bébé qu'elle porte naîtra en 1945 et se prénommera Victoire.
L'auteur avec pudeur utilise un thème exploité, pour créer un roman sans précédent.
Il va mener une réflexion sur l'exil, la fuite, le retour et sur l'identité : qu'est-ce qu'être juif ?
C'est également un magnifique hommage à la femme et à la puissance de l'amour.
Cette sublime oeuvre littéraire est bouleversante, indispensable, nécessaire, essentielle !
« Si l'immobilité est le contraire de la mobilité, si le silence est le contraire de la parole, rien n'est le contraire de la pensée. »
Je sors ainsi de mon silence quelques semaines après avoir lu ce livre car c'est bien de silence dont il est question.
C'est l'histoire d'un écrivain qui par les mots va mettre en exergue le passé qui est en lui.
C'est l'histoire d'un homme qui raconte un héritage mais pas n'importe lequel : celui du silence.
C'est l'histoire d'un petit-fils qui va retracer l'histoire de son grand-père, Vicente.
Ce juif polonais a décidé de s'installer en Argentine, à Buenos Aires dans les années trente en laissant sa famille dont sa mère derrière lui. …Ne plus se retourner…
Il s'y marie et y fonde une famille.
1940 arrive, accompagné des lettres funestes de sa mère provenant du ghetto de Varsovie.
Il va petit à petit comprendre ce qui se passe en Europe : les massacres, la sinistre immensité, l'insoutenable réalité. Les informations restent néanmoins incertaines, incomplètes.
Dévoré par ces lettres qui lui parviennent il va sombrer dans une profonde mélancolie et se murer dans un silence. …Ne plus ressentir, ne plus penser, ignorer, tout perdre (notamment par le jeux) étouffer et souffrir…
L'incompréhension, la culpabilité, la honte et le désespoir mettent en évidence la stérilité des mots. le monde extérieur va cesser d'exister. Tout est dépourvu de sens.
Ce survivant aphasique, fantomatique s'isole puis disparaît progressivement jusqu'à cette décision inévitable en 1944 : se suicider.
Une personne le libère de ce mur et le raccroche à cette vie : sa femme. le bébé qu'elle porte naîtra en 1945 et se prénommera Victoire.
L'auteur avec pudeur utilise un thème exploité, pour créer un roman sans précédent.
Il va mener une réflexion sur l'exil, la fuite, le retour et sur l'identité : qu'est-ce qu'être juif ?
C'est également un magnifique hommage à la femme et à la puissance de l'amour.
Cette sublime oeuvre littéraire est bouleversante, indispensable, nécessaire, essentielle !
