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Critique de Bazart



Vicente a fui la Pologne en 1928 et s'est installé à Buenos Aires. Il a épousé Rosita, a eu avec elle trois enfants et retrouve régulièrement ses amis au café.

Loin de l'ombre dans laquelle plonge l'Europe à la fin des années 30, il en perçoit peu à peu la gravité à travers les lettres qu'il reçoit de sa mère restée à Varsovie.

Vicente qui ne s'était jamais senti particulièrement juif, s'interroge soudain sur son identité :

"Comme tous les juifs, Vicente avait pensé qu'il était beaucoup de choses jusqu'à ce que les nazis lui démontrent que ce qui le définissait était une seule chose : être juif."


Au moment où l'entreprise d'extermination industrielle des juifs se met en place, l'auteur choisit, s'inspirant de l'histoire de son grand père, un point de vue inédit : celui de Vicente, à des milliers de kilomètres de l'horreur mais emmuré peu à à peu dans son silence, dans sa consternation, dans sa culpabilité, dans son sentiment poisseux d'impuissance.

 Penser l'impensable » et « comprendre l'incompréhensible », c'est ce à quoi s'attache subtilement ce sobre mais terriblement puissant roman.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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