Sous une belle couverture ocre, couleur du désert d'Afrique, se cache un texte poétique qui emmène le lecteur sur les pas de
Saint-Augustin. Un peu comme
Saint-Francois d'Assise,
Saint-Augustin n'a pas immédiatement embrassé la religion chrétienne. Il a pris le temps de vivre une jeunesse un peu débridée, de faire un enfant, de traîner dans les auberges et, quand même, d'apprendre la rhétorique et d'en devenir professeur. C'est à l'âge adulte qu'il a commencé à s'intéresser à la religion de sa mère, Sainte-Monique, et, dès cet instant, la vraie foi ne la plus quitté. Il a consacré le reste de sa vie au service des autres et à la prière.
Kebir Ammi donne la parole aux vestiges des lieux où il a vécu pour raconter sa vie, ses voyages, ses doutes, sa relation avec son père et sa mère... Il se met dans la peau d'un visiteur qui se promène dans les ruines des ville de Thagaste, Madaure et Carthage. Il essaie de retrouver la trace du saint homme à Rome, Milan et Hippone... Ses pérégrinations sont racontées dans une langue teintée de poésie et entrecoupées d'extraits des "Confessions" qui reflètent les états d'âme de
Saint-Augustin vis-à-vis de sa relation à Dieu.
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