J'ai reçu ce livre dans mon abonnement Kube, et honnêtement si ça n'avait pas été le cas, je serais passée à côté, d'ailleurs je ne connaissais absolument pas les éditions Dalva.
J'ai mis quelques pages pour rentrer dans l'histoire mais l'intrigue s'est mise en place rapidement et de manière fluide.
La psychologie des deux personnages est abordée avec finesse, et pour une fois les traits de caractère sortent des sentiers battus: Zoé avec son côté bourru (en apparence) et Thomas avec sa sensibilité et son côté anxieux. La façon dont Zoé mène sa quête pour retrouver leur fils questionne et met mal à l'aise dès le début du livre. Mais l'autrice amène ça d'une main de maître.
En parallèle de ça, grâce à l'histoire de la mère de Zoé, j'ai découvert tout un pan de l'histoire que je ne connaissais pas du tout. En effet Camille, issue du peuple autochtone, a fait partie des 150 000 enfants qui ont été envoyés dans des pensionnats religieux afin de les assimiler à la culture canadienne et de les convertir au christianisme. Il s'agissait de tuer l'indien en eux en leur interdisant de parler leur langue et en les forçant à oublier leur culture en les brimant et en les maltraitant.
En bref: une lecture très intéressante, qui sort de ce que j'ai l'habitude de lire et une intrigue menée avec brio par
Isabelle Amonou.