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Critique de aureliesautereau


«  Sirènes et gyrophares, tout y est. Impossible de s'ancrer dans cette réalité, impossible d'accepter que tout puisse basculer. Cinquante-six ans à eux deux, ce n'est pas assez, ils se sont promis l'éternité. »

C'est ainsi que débute
Et si lundi n'arrivait jamais ?
Roman auto-edité sur Amazon, d'après une histoire « trop belle pour être vraie ».

Après Toutes elle, Caroline Amoretti nous plonge dans les années soixante, entre la France et l'Italie, ambiance bal du quatorze juillet, décapotable et atelier d'artiste.

Angela fuit son passé. Elle a soif de liberté, d'indépendance, et d'authenticité.
Elle se construit une petit vie bien rangée. Adriano, quant à lui, a tout du mari parfait.
Le chemin du bonheur semble tout tracé.

Thomas a quitté son premier métier pour se consacrer à sa passion, la peinture.
Valeria écrit des romans, William est un bon confident.

Entre faux semblants, trahisons et rebondissements, on devine l'amour en filigrane,
le vrai, celui qui nous fait voir avec les yeux de l'autre…

Un roman époustouflant.

« Tout à coup, elle se fige, ses pensées l'escortent vers une autre réalité. Elle n'est plus dans le salon des Giselle, le sol se dérobe sous ses pieds, la pièce tourne, sa vision se trouble. Elle se voit derrière son voile de mariée, il y a la dentelle, le bouquet, les choux à la crème, le bonheur l'enveloppe ; elle relève maintenant le rideau du berceau, il y a cet amour immense qu'elle devine dans les yeux d'un nouveau- né, blonds comme les blés ; l'enfant a grandi, il a trois ans, c'est Pâques, il rit aux éclats avec son père, il y a ces motifs peints sur des oeufs en couleur qu'elle a déjà rêvés ; il y a encore plus de rires, cette joie complète ; il y a ces mains vieillies auxquelles elle s'accroche de toutes ses forces, ces mains qu'elle connaît si bien, un pinceau qui oscille entre les couleurs d'une palette ; elle est hier, sur ce trottoir boulevard Pereire, elle se replonge dans ce regard qui l'a mise à nu et duquel elle ne peut se détacher, il y a ces lèvres qu'elle veut embrasser, ces lèvres qui lui résistent, qui la respectent trop pour obéir à son désir. »
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