Sounds of Life, tome 1

Sounds of Life commence de façon assez classique pour un manga se déroulant dans un lycée : on a l'élève sérieux, Takezô, on a le voyou, Chika, et on a la fille froide mais belle, Satowa. Pourtant, je me suis laissée prendre par cette histoire et ses personnages. Sounds of Life est à la fois déjà vu et original.
Depuis que les filles sont parties pour l'université, Takezô est le dernier membre du club de koto, un instrument traditionnel japonais. Afin que le club ne soit pas fermé, le jeune homme doit recruter des membres, or ce n'est pas le genre de musique qui attire les lycéens et lycéennes. La tâche s'annonce ardue mais c'était sans compter sur l'arrivée de Chika, un élève qui a très mauvaise réputation mais qui, malgré tout, tient absolument à s'inscrire dans ce club. Quant à Satewo, c'est une virtuose du koto et elle compte bien se faire un nom dans le milieu ; mener ce club de rien du tout au plus haut niveau des championnats est une occasion parfaite pour ça.
Je pense qu'il y a plusieurs points qui font que ce manga fonctionne si bien (et pas que sur moi puisqu'il y a actuellement 28 tomes parus au Japon et la série n'est pas terminée!), à commencer par le fait que l'on sent qu'Amu, la mangaka, est passionnée. Si je trouve que certaines scènes où les personnages jouent du koto sont trop dynamiques (ça m'a semblé être des combats avec l'instruments pour en sortir de belles mélodies mais, quand j'ai regardé des vidéos sur le net, j'y ai plutôt perçu une force douce et de la précision – ce que l'on retrouve quand même dans les planches d'Amu), il y en a qui sont parfois juste superbes. Aussi, Amu connaît le sujet et nous explique bien le koto à travers ses personnages – il faut dire qu'elle en joue elle-même. Autre point non négligeable, on s'attache vite aux personnages. Oui, ils sont clichés, mais tous les clichés ne sont pas mauvais, ça dépend toujours de la façon dont on s'en sert dans le récit et comment on les fait se côtoyer. Et pour le coup, ça marche bien dans Sounds of Life, d'autant plus que le background des personnages principaux apparaît assez vite dans le récit, leur donnant ainsi du relief. Leurs relations ne sont pas toujours simples, loin de là, mais quel plaisir de les voir évoluer ensemble ! Enfin, j'ajouterai que le rythme est maîtrisé ; la rencontre de nos trois héros et héroïne, les souvenirs, les obstacles qui se dressent sur leur route, les gags qui ponctuent le récit… Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde mais je n'ai pas non plus eu l'impression de passer sous un rouleau compresseur. Chapeau pour cette mangaka dont c'est la première série publiée !

28 tomes et la série est toujours en cours. C'est long, on ne va pas se mentir. Et en même temps, j'avoue avoir été séduite par ces deux premiers tomes et j'ai envie de savoir ce qu'il va advenir non seulement du club de koto mais aussi de Chika, Takezô et Satewo. Si vous en avez l'occasion, je vous invite à découvrir vous aussi Sounds of Life, vous ne le regretterez pas (votre porte-monnaie, c'est une autre histoire).
Bonne lecture à vous 🎶
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Takezo est prêt à tout pour sauver le club de koto du lycée, mais ira-t-il jusqu'à accepter la venue de Chika, viré de son précédent établissement et dont la réputation n'est plus à faire ?
Des illustrations magnifiques, un scénario poignant, une histoire d'amitié nuancée. Tous les ingrédients sont là pour un manga réussi.
Quatre tomes sont déjà disponibles !

Takezô est devenu le seul membre du club de koto depuis la rentrée. Il a besoin de cinq nouvelles personnes pour que le club continue à exister. Il doit décider si accepter Chika, un nouvel élève à la mauvaise réputation et Hôzuki, la jeune promesse de cet instrument.
Manga intéressant sur l'inclusion et sur les apparences grâce aux clubs, spécialement dans la figure de Chika, qui cache toute une histoire derrière sa réputation de faiseur de troubles.