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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
La dystopie est à la mode en ce moment ! Surtout dans la littérature dite « young-adult » qui attire de nombreux auteurs surfant sur le succès de romans comme « Hunger Games » ou encore « Divergente ». L'ouvrage d'Amalia Anastasio s'inscrit parfaitement dans cette catégorie mais n'apporte malheureusement rien de plus. L'autrice met en scène une jeune fille, Aïleen, a qui tout semble sourire : sa position sociale est en passe de s'améliorer et sa vie virtuelle est, elle aussi, couronnée de succès. le problème, c'est que dans cette société futuriste hyper-connectée, le virtuel a justement un peu trop tendance à prendre le pas sur la réalité, ce dont la jeune femme va peu à peu se rendre compte. le roman s'inspire beaucoup de la série « Black Mirror » (notamment d'un épisode en particulier), mais malheureusement le résultat est loin d'être à la hauteur de la série télévisée.

On y retrouve tous les travers des récits young-adult : l'héroïne est lisse au possible, l'univers classique, les thématiques abordées simplistes et l'intrigue mièvre et peu cohérente. A cela s'ajoute la fâcheuse manie des auteurs d'accumuler, dès les premières pages, des astérisques renvoyant à un lexique complètement inutile dans lequel la plupart des termes sont aisément compréhensibles sans définition (« liker » ; « déliker » « loler » ; « emojis »…). D'autres mots renvoient à des spécificités de l'univers de l'autrice, mais, là-encore, on ne peut que constater la pauvreté de l'ensemble. Outre l'omniprésence agaçante d'anglicismes, les références appuyées à des « aïephone », au bobio (contraction de bobo et bio : si, si!), à Glamtube ou encore à MoiSnapStar illustrent tout à fait le peu de soucis des auteurs de construire un univers original.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout été convaincue par ce roman qui réunit tous les stéréotypes de la dystopie « young-adult » et ne propose aucune véritable réflexion de fond sur les phénomènes actuels mis en scène.
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Le premier chapitre m'a déstabilisée : premièrement, le récit est bourré de néologismes pour désigner des objets du quotidien, des procédés technologiques et de nouveaux réseaux sociaux (« magicwall », « bioplastic », « GlamTube », etc); mais vu que ces noms ressemblent beaucoup à certains qu'on emploie déjà, on finit par lâcher le lexique en fin de roman et à deviner les définitions selon le contexte. La deuxième chose, c'est faire la différence entre l'héroïne et son avatar. Que fait la jeune femme et que fait son personnage virtuel ? Tout m'a semblé très confus. Il me semble que les auteurs auraient dû prendre plus de temps pour installer le décor de leur histoire.

On découvre rapidement que le roman est construit sous forme d'un parallélisme. On alterne entre le point de vue d'Aïleen, consotoyenne qui vit dans son box hyper connecté, et Astur, un jeune homme vivant à l'extérieur dans un petit village qui prône l'autosuffisance mais qui se retrouve menacé par l'expansion de la ville mécanique. Si l'idée de départ n'a rien de dérangeante, il est évident quand on poursuit la lecture qu'elle avorte toute possibilité de surprise et de révélation : on sait bien que la vie d'Aïleen est faussement idyllique puisqu'on a suivi le dangereux parcours d'Astur dans la ville quelques chapitres avant.
Enfin, j'ai trouvé que l'histoire souffrait de plusieurs longueurs. On suppose que si l'histoire présente deux protagonistes, c'est qu'ils vont finir par se rencontrer; arrivé aux trois quarts du roman, on finit par en douter. On comprend au fil des pages qu'il n'y a en fin de compte aucune intrigue. Les péripéties d'Astur sont répétitives et, comme dit quelques lignes plus haut, la vérité que découvre peu à peu Aïleen retombe comme un soufflé. Paradoxalement, la fin se conclut en quelques pages et semble, pour le coup, bâclée (sauf s'il est prévu une suite à ce roman).

Je n'ai pas du tout été conquise par cette lecture qui manquait de dynamisme. J'ai bien compris cette volonté, comme dans tout roman d'anticipation, d'alerter les lecteurs sur les dérives de notre société actuelle, mais c'est dommage que cela se fasse au détriment d'une intrigue solide.
Lien : https://bullesetchapitres.wo..
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Il y a des livres que jamais nous n'aurions aimé lire et Boxap en fait largement partie.
Si l'idée de départ de ce roman m'a totalement plue et les première pages aussi j'ai très très vite déchanté, m'ennuyant fermement à chaque page que je tournais. J'ai reçu ce livre (Babelio et Scrineo) avec une feuille de presse de la maison d'édition pour y lire que ce roman est dans la droite ligne de la série Black Mirror...Black Mirror quoi! Au même titre que les bandeaux racoleurs autour des livres ou ces vidéos youtube dont les titres sont souvent des grands mots pour peu de choses (ahhh les fameuses vidéos putaclic), Scrineo en nous disant que ce roman est dans la droite ligne que Black Mirror c'est franchement limite. Oui certes, ce roman aborde bien les dérives de la technologie à ces points les plus extrêmes mais j'ai envie de croire que la série m'offre quand même plus que ça. Autre élément même si Scrineo est une maison d'édition jeunesse, en parlant de Black Mirror je suis désolée mais le public, n'est plus du tout le même. Je ne doute pas que quelqu'un boutonneux regardent cette série mais je pense que la moyenne d'âge de la série dépasse largement les 25ans. Tout ça pour dire que je m'attends à lire un young adult avec une qualité d'écriture pouvant plaire à un public beaucoup plus vieux (j'ai 33ans).
C'était lent, sans intérêt. Il ne se passe rien. Oui on apprend comme fonctionne dans ces grandes lignes cette société au pour finir la plupart vivent dans de grands immeubles et devant un écran, leur avatar vivant une vie idéalisée, aseptisée où les like sont rois. D'un autre côté, il y a encore quelques personnes qui vivent au "grand air". Air étouffant, nature semi désertique ou aucune technologie n'est présente. On se doute bien que ces deux mondes vont se rencontrer, je n'ai toujours pas vraiment compris pourquoi. On apprend de vagues informations sur qui à créer cette société, pourquoi le monde à évoluer ainsi mais les 3/4 du temps nous sommes dans ce Boxap à choisir avec Aïleen sa nouvelle tenue ou sa découverte des cookies. le manque cruel d'informations sur ce monde dans ce premier tome me font penser qu'il y aura une suite. Enfin je suppose parce que sinon le principe de fin ouverte est vraiment un gouffre à ce moment-là.
Ah oui ajoutons aussi cette petite touche des auteurs qui partagent avec nous un lexique des nouveaux mots de cette société. Vous serez d'apprendre la définition d'un Aïephone, l'expression ASAP, les émojis, un like, ce qu'est un fake, un live et encore mieux: un mugXXL. Très surprise d'apprendre que c'est une très grande tasse. Je rappelle que le bouquin est adressé aux 15ans et plus... Je rappelle que niveau dystopie young adult on attend tous du high level (désolée chers ados de 15 ans si vous ne comprenez pas ces deux termes anglais, je pense qu'ils sont aussi dans le lexique du roman). Juste nous dire à quoi ressemble notre société ne suffit pas. Il faut creuser plus car l'idée de base était vraiment bonne. Mais tout ça reste bien trop superficiel à mon goût.
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Reçu grâce à Babelio et ScriNéo, merci à eux. Et en parlant de ça…

Ça faisait bien longtemps que rien dans les opérations Masse Critique ne m'intéressait. J'ai fait savoir à l'administration que mes goûts avaient quelque peu évolué depuis l'âge où j'ai lu la plupart des livres que j'ai chroniqués sur Babelio (comprenez : quand j'étais jeune, innocent, et encore plus beau que maintenant), alors comprenez, quand ils m'ont envoyé celui-là, j'ai pas voulu décliner et les embêter davantage. Boxap 13-07 ? Boârf, c'est toujours un progrès par rapport à Enfants vs zombies et cookies dans l'espace. Et quand bien même le livre serait mauvais que ça me permettrait d'exprimer un peu dans mes critiques pourquoi je ne lis en temps normal jamais de dystopies.

Oulah, longue, longue, longue critique, tellement longue que Babelio a pas pu la mettre en entier. Je vous propose la suite sur mon blog (avec des bonus sympas) :
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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C'est tellement mal écrit, les personnages tellement mal dépeints et l'histoire tellement creuse que je n'ai pas réussi à la terminer. Je suis pourtant friand de dystopie, et de SF. Mais là on m'en demande trop et j'ai trop de trucs à lire pour perdre mon temps.
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