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Je ne vous cacherai pas que j'ai dévoré les 100 premières pages du pavé que constitue Sur la 132 tant j'avais hâte de voir dans quelle aventure allait nous embarquer Théo, le héros, voire l'alter ego, imaginé par Gabriel Anctil. Je ne tairai pas non plus le fait que c'est avec beaucoup moins d'enthousiasme que j'ai lu les 400 qui ont suivi.

Je me réjouissais pourtant de partir à la conquête de la région en compagnie de Théo, riche publiciste décrocheur qui en avait marre de la vie insipide qu'il menait. Lui qui n'avait jamais eu froid aux yeux et à qui tout avait toujours réussi en a eu marre. Tout simplement. Et suffisamment pour laisser derrière lui le clinquant de tout acabit. Question de se refaire une santé. de vivre selon des valeurs qui n'existent pas dans le milieu de la publicité où les loups se mangent entre eux.

Il prend donc la route et s'installe dans une maison au bord de la 132 qu'il a louée à partir d'une petite annonce. C'est ainsi qu'il se retrouve à quelques kilomètres de Trois-Pistoles, ville qu'a quittée son grand-père maternel autrefois pour Montréal. Or, Théo n'a jamais été plus loin que Québec. Il n'a aucune idée de ce qui se passe au-delà de cette limite pas plus qu'il ne sait comment vivent ceux qu'ils s'apprêtent à côtoyer.

Il l'apprendra assez vite, car tout se sait dans les régions et bien vite chacun voudra faire connaissance avec cet étrange, du voisin d'en face aux plus éloignés en passant par les commerçants et la serveuse d'un des deux bars du coin. Et il nous le racontera dans les moindres détails. Probablement parce qu'il n'en revient pas de se retrouver au coeur d'un microcosme qui semble épargné par la recherche de la réussite.

Mais c'est peut-être un peu trop. Un peu trop de bière, de baloney, d'herbe, de matchs de hockey, de soirées de beuveries de toutes sortes. Un peu trop de détails, lesquels nous donnent l'impression d'une caricature ou d'un remake de Bienvenue chez les Ch'tis, façon roman et à la sauce québécoise.

Le résultat est un roman qui n'en finit plus de s'étirer et dont la surenchère de détails n'apporte rien de plus au lecteur qu'un profond agacement qui n'a d'égal que celui qu'il éprouve devant certains dialogues qui occupent des pages et des pages, si nombreux qu'on se demande s'ils n'occupent pas à eux seuls plus des deux tiers du roman.

J'avais pourtant dévoré les cent premières pages de Sur la 132. Je ne m'attendais pas du tout à ce que Théo se transforme en Philippe Abrams (le postier campé par Kad Merad) et adopte toutes les habitudes de ceux qu'il commence par dénigrer au point de devenir un des leurs.

« Qui trop embrasse mal étreint », dit un proverbe. Il est hélas approprié en ce qui concerne Sur la 132, un roman beaucoup trop long, bavard, caricatural à l'excès, dont il ne reste qu'un mal de tête propre au lendemain de brosse. Normal, puisque le roman relate le parcours du narrateur d'une soirée bien arrosée à une autre…
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Théo quitte toute sa vie à Montréal pour fuir en région Il s'agit d'une Véritable quête initiatique.
Découvrir le monde pour se connaitre soi même, pour se rencontrer différents, rencontrer d'autres gens, se faire de nouveaux amis.
EN réalité rien n'est aussi simple... Car ça demande beaucoup de réflexion... réflexion, excursion que nous partageons avec ce héros.
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Théo quitte toute sa vie à Montréal pour fuir en région Il s'agit d'une Véritable quête initiatique.
Découvrir le monde pour se connaitre soi même, pour se rencontrer différents, rencontrer d'autres gens, se faire de nouveaux amis.
EN réalité rien n'est aussi simple... Car ça demande beaucoup de réflexion... réflexion, excursion que nous partageons avec ce héros.
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Véritable "Road-novel" qui incite au voyage et à la réflexion. Portrait sans concession de la région québécoise. Personnages crédibles et attachants.
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Cela fait des années que j'ai lu ce roman, plus précisément à sa sortie. Je me souviens y avoir rapidement accroché et vouloir connaître la suite. La lecture était fluide. Je pense que je devrais le relire pour m'en refaire une idée plus précise. Je n'ai pas été plus haut dans ma note, car je me souviens que cela avait une bonne lecture, mais pas plus exceptionnelle que cela.
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Énormément d'humour et de tendresse. Un véritable "page-turner". Écriture dynamique. J'ai adoré!
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Mon avis est mitigé sur ce premier roman de Gabriel Anctil. Commençons par ce que j'ai apprécié. L'auteur a un talent de conteur certain. L'écriture est vive, dynamique et m'a beaucoup plu. J'ai aimé aussi le contraste qu'il apporte entre la ville et la région. Malgré certains clichés, je crois qu'il s'est approché de la réalité d'autant plus que l'histoire de Théo est inspiré du propre exil dans le Bas-St-Laurent de l'auteur montréalais. L'auteur a su créer une atmosphère avec des personnages colorés et des dialogues vivants.

Mon premier bémol : les longueurs. L'auteur met tellement de détails que ça en devient trop long. J'avoue avoir sauté des lignes surtout dans la description interminable d'un match de hockey. Je comprends l'intention de l'auteur de bien rendre l'ambiance du bar dans lequel est écouté le fameux match, mais pour moi, c'était trop. Heureusement que j'ai aimé l'écriture de Gabriel Anctil qui m'a tout de même gardé accrochée à son histoire!

Autre point qui m'a agacé, c'est le personnage même de Théo. J'ai eu de la difficulté à m'y attacher, car j'ai été confrontée à mes propres valeurs. J'ai bien de la difficulté à comprendre quelqu'un qui fuit ses responsabilités et les gens qui l'aime parce qu'il n'en peut plus de sa vie et qu'il a soif de liberté. Je suis tout à fait à l'aise avec le fait de prendre sa vie en mains, de faire des changement pour être heureux, mais je pense qu'il est possible de le faire sans tout laisser tomber et ne pas se soucier des conséquences… le positif, c'est que l'histoire de Théo porte à réflexion!
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