Citations sur Le défi des frères Bradshaw : Ce qu'on appelle l'amour (5)
Amusée, Bailey le regarda fureter de plus belle.
— Tu es un geek, tu le sais, ça ? lança -t-elle en riant.
— Peut-être, mais un geek très cool. Et toi, qu’est-ce que tu lis ?
Puis, avec une mimique inquiète, il se hâta d’ajouter : — Attends, rassure-moi, tu sais lire ?
— Très drôle ! protesta -t-elle en lui lançant un coup de poing dans l’épaule pour la forme. J’aime bien Harry Potter.
— Moi aussi !
— Et la série des Mediator de Meg Cabot.
— Je ne connais pas , mais je crois bien que tu es une geek aussi.
— Non, les filles qui aiment lire, ça passe.
— Tu parles ! Moi, je ne dis pas à Pierre, Jean ou Jacques que j’aime lire.
— Paul.
— Hein ?
— On dit « Pierre, Paul ou Jacques ».
— Je regrette de t’avoir fait de la peine, murmura-t-il d’une voix enrouée. Je ne peux pas te jurer de ne plus jamais recommencer, parce que… Sa voix s’éteignit.
— Parce que tu es un homme, compléta-t-elle gravement. Il lui offrit un sourire un peu bancal.
— C’est ça. C’est exactement ça. Mais un homme qui t’aimera jusqu’à son dernier souffle. Et qui fera son possible pour maintenir les âneries au strict minimum.
— D’accord. Moi aussi.
— Tu feras ton maximum pour maintenir mes âneries au strict minimum ?
Elle se mit à rire en nouant les bras autour de son cou.
— Je parlais des miennes, en fait, mais ça marche aussi pour les tiennes ! Il lui jeta un regard si débordant d’amour qu’elle sentit son cœur trébucher. — Mais non, les âneries, tu ne sais pas faire, dit-il avec une sincérité bouleversante. Tu es l’être le plus parfait que j’aie jamais rencontré.
— Oh mon cœur, si tu te lances dans une relation avec une idée pareille, tu seras certainement déçu. J’ai mes faiblesses, comme tout le monde ! Mais bon.
Elle se haussa sur la pointe des pieds pour poser un baiser sur ses lèvres et retomba en souplesse sur ses talons.
— Je t’aime, dit-elle tout bas. Je t’aime tellement. Puis, avec un sourire impudent, elle lança : — Un homme imparfait qui me croit parfaite ? D’un bond, elle fut dans ses bras, les jambes nouées autour de ses hanches.
— Je crois que je pourrai supporter !
La bouche de Bailey… Il en avait une telle envie qu’il pouvait presque la goûter… Mais la peur de se ridiculiser était la plus forte.
— Je deviens fou à me demander comment je devrais m’y prendre.
— Tu devrais demander à Jenny.
— Hein ? Ce n’était pas une vraie question, ou plutôt iln’attendait pas de réponse . Horrifié, il dévisagea Nolan.
— Je ne peux pas lui demander à elle !
— Pourquoi pas ? C’est une fille, elle est bien placée pour savoir.
— Mec, c’est Jenny !
— Je ne peux rien pour toi, alors. Je n’ai pas d’autre idée, répliqua Nolan d’un air lugubre. Moi non plus, sauf quand je suis face à une canette de Coca, je n’ai encore rien fait d’intéressant avec mes lèvres.
— Les touristes paient une blinde pour avoir accès à ce plan d’eau, lança la voix de Max. Quand ils se garent ici, ils s’attendent à trouver de la flotte. Continue comme ça et je vais devoir te coller un PV pour construction de récif à moins de sept mètres de la grève.
_Oh ! Génial, marmonna Jenny en se tournant vers Jake. Il fait peut-être les meilleurs sandwichs grillés de l’Etat de Washington…
— Ou du continent américain, suggéra Jake.
— Dites plutôt de l’univers, conclut Austin.
—… mais c’est le bon côté. Le côté obscur, c’est que quand il fait la cuisine il s’arrange pour salir toute la vaisselle de la maison.
— C’est l’outillage qui fait le génie, riposta Austin. Et pendant que vous, l’outillage, vous nettoyez tout, moi, le génie, je vais emballer