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Critique de Fifrildi


Pas trop inspirée ce matin pour rédiger mon billet, je crois que ces derniers jours j'ai trop regardé les infos o.O

La reine de l'air et des ténèbres (and other stories… en v.o.) est encore un très bon recueil (traduit par France-Marie Watkins) que j'ai lu avec Nadou38 : c'est toujours un plaisir ^_^

Il s'agit de 6 histoires écrites entre 1961 et 1971 qui racontent des morceaux de vies sur d'autres planètes. Qu'est-ce qu'on apprend sur elles et sur leurs relations avec les colons terriens ? « … le mal comme le bien, l'erreur comme la sagacité. »

La première nouvelle, La reine de l'air et des ténèbres (The queen of air and darkness, 1971), est fascinante et pleine de poésie. Une réflexion intéressante sur la colonisation des mondes déjà habités. Elle a reçu le Prix Nebula de la meilleure nouvelle longue (1971), le Prix Hugo de la meilleure novella (1972) et le Prix Locus de la meilleure nouvelle (1972). Je l'avais déjà lue dans la nouvelle traduction de J.-D. Brèque et si vous en avez l'occasion, privilégiez celle-là qui est beaucoup plus agréable à lire.

Chez nous (Home, 1966) est une des histoires que j'ai préféré. Des colons depuis longtemps installés et bien intégrés sur une planète doivent rentrer sur Terre. Je me suis demandée, mais pourquoi doivent-ils absolument rentrer ? Ils sont chez eux, non ?

L'ennemi inconnu (The alien enemy, 1968) est une enquête sur des bombardements qui ont eu lieu sur une lointaine colonie. Les colons doivent être rapatriés sans attendre sur Terre. Qui sont ces mystérieux ennemis? Comment ces colons vont être accueillis sur Terre ?

Le faune (The faun, 1968) est une nouvelle que j'ai moins aimé. C'est une petite histoire qui explique les interactions entre les espèces et l'importance de chacune pour préserver l'harmonie de la nature.

Dans l'ombre (In the shadow, 1969) on est plus dans la hard sf avec une aventure qui nous emmène dans l'espace. Au final, une réflexion sur le sens de la liberté.

Décalage horaire (Time lag, 1961) raconte l'histoire d'une invasion sur 30 ans à travers le personnage d'Elva. La planète Chertkoi (surpeuplée et en manque de ressources) versus la planète Vaynamo (qui contrôle les naissances et où l'espace et les ressources ne manquent pas). Tout au long de l'histoire on ne comprend pas bien dans quoi Poul Anderson nous embarque mais j'ai bien aimé la fin.

Un très bon moment de lecture, comme c'est toujours le cas avec Poul Anderson.

Challenge ATOUT PRIX 2020
Challenge mauvais genres 2020
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