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Critique de sabine59


Voilà un recueil dont le titre est tout à fait juste. le soleil est très présent, pas forcément sous son aspect le plus éclatant, il se nuance d'ombres, sa lumière peut être indirecte. Mais en tout cas, ce soleil de mots et d'images iradie, et m'a réchauffé le coeur de ses doux rayons ...

Ces textes ont été écrits au seuil de la vieillesse , entre 1980 et 1984. Eugenio de Andrade est mort en juin 2005. On y ressent le retour vers l'enfance, le goût de la chaleur de l'été portugais, la volonté de s'accorder au rythme des saisons.

C'est une langue sensuelle, tout en clarté et en concision, qui chante le pays natal, le désir, la nature.

" Mais comment faire durer
Jusqu'au dernier moment
cette bouche, ce soleil?

Il faut l'aimer,
patiente et haute,
là où la flamme chante"

La mer , les oiseaux, le vent, tout un monde aérien et léger se déploie, et s'accorde aux sensations du poète :

" Je travaille avec l'amère et fragile
matière de l'air"

Ce qui m'a attirée et touchée dans ce recueil, c'est cet émerveillement persistant face au monde, malgré les angoisses et les souffrances., ce lumineux partage de mots.

Solaire, décidément, oui, et comme j'ai aimé cette belle vision du poète qui" tient le soleil endormi dans ses bras"....
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