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Citations sur Hervé Guibert ou les Morsures du destin (15)

"Je suis allé en Afrique pour trouver l'oubli et m'oublier moi-même". Si l'on admet que dans tous les livres d'Hervé Guibert, le narrateur n'est jamais très loin de l'auteur, on peut en conclure que cette phrase en dit long sur la raison de ce voyage.
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"J'ai toujours défendu l'excès comme une vertu."

Hervé Guibert
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"J'avais décidé de ne plus aimer les hommes mais toi tu m'as plu."
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Déjà à cette époque-là, Hervé était fasciné par la mort. personne ne savait encore qu'il en ferait l'un des thèmes obsessionnels de son écriture. Lui-même le savait-il ? Il en jouait comme d'un concept provoquant qu'il n'épargnait à personne, comme s'il avait trouvé le thème qui permettait de repousser chaque interlocuteur, chaque lecteur dans ses retranchements les plus profonds et les plus obscurs, de sonder la résistance de chacun.
Il le disait, il l'écrivait.
Écrivait-il ce qu'il disait ou disait-il ce qu'il écrivait ? personne n'a jamais vraiment eu la réponse.
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Tout y est.

L'aveu le plus terrifiant de ce livre est sans doute contenu dans ce passage où le jeune homme parle avec sa mère et où cette dernière lui révèle qu'elle ne l'a jamais désiré, que c'est le père qui "l'avait forcée à cet enfantement" et que, pendant ces neuf mois, "elle se faisait tomber dans l'escalier pour le perdre". Comment, avec un tel aveu, ne pas comprendre toute la complexité du personnage et l'ampleur du trouble familial ?
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Le jeune écrivain, apprenti cinéaste, était en train d'apprendre, d'une façon un peu brutale, ce que signifiait cette notion de "paternité frustrante" lorsqu'on était scénariste, a fortiori coscénariste, et qu'un film voyait concrètement le jour et tombait à la portée du public.
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Peu d'auteurs auront usé aussi habilement de la littérature comme d'un objet de manipulation. C'est aussi pour cela que son travail aura laissé une telle empreinte.
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Puis tout aussi calmement, d'une voix parfaitement contrôlée, Hervé Guibert poursuivit, en disant qu'il s'était "finalement senti habilité à écrire ce qu'il avait écrit sur la fin de Foucault, parce qu'il avait pris conscience que c'était aussi son propre destin, sa propre mort."
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Lui qui avait toujours été attiré et fasciné par la mort, lui qui avait toujours voulu jouer avec elle, s'en approcher au plus près, à en filmer la réplique, était en train de tout faire pour la repousser au maximum. Il y avait quelque chose de combatif à vaincre chaque jour, chaque heure qui passait.

Ecrire, écrire, écrire.
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Il lisait beaucoup. Il relisait inlassablement Thomas Bernhard, Peter Handke, Stefan Zweig, Zola, Hermann Ungar, Hermann Hesse. Kafka bien sûr. Il avait aimé aussi lire Fred Uhlman. L'Ami retrouvé en particulier, cette histoire d'amitié impossible entre Hans le juif et Conrad l'aristocrate, en plein montée du nazisme. Ce livre faisait partie de ces lectures sombres qui l'avaient bouleversé et qui nourrissait cet étrange besoin de tristesse, de morbidité.
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