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Critique de montmartin


Le village est à plus de dix kilomètres, une station-service dans un coin pareil ce n’est pas un endroit pour un gamin de douze ans. Shell ne va plus à l’école, il n’a pas d’amis. Physiquement il est normal, mais c’est dans sa tête qu’il n’est pas comme tout le monde, comme si elle avait arrêté de grandir, à croire qu’on a jeté un sort à sa mère. Shell décide de partir à la guerre, pour gagner des médailles et prouver qu’il est un adulte ou tout comme. Le problème c’est qu’il ne sait pas où on fait la guerre. Alors il monte au sommet du plateau et là il va rencontrer Viviane sa Reine. Avec elle, tout va devenir possible puisque c’est une Reine.

Difficile de parler de ce roman magnifique, car ce livre ne peut pas se raconter, il se vit, il pénètre en nous, on le ressent. Une écriture d’une poésie rare, l’auteur met toute la beauté et la naïveté dans les yeux d’une enfant de douze ans différent et innocent, rempli d’imagination, un gosse qui subit les moqueries et les brimades, mais qui sait regarder la télévision éteinte et la remplir de ses images.

Une parenthèse enchantée, un moment de grâce. Jean-Baptiste Andrea utilise avec justesse la langue de l’enfance, faite de rêves, d’espoir, de tendresse. Un roman sur la différence, sur ceux qui voient et ressentent ce que les autres ne savent plus voir et ressentir, un roman sur la difficulté de devenir adulte, mais est-ce que cela vaut vraiment la peine de le devenir ?

Jusqu’à la dernière page, l’émotion et la poésie triomphent de la bêtise et de la méchanceté. Un roman qui est plus qu’un coup de cœur !
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