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Critique de Alfaric


La saga des vierges guerrières tueuses de dragons continue avec ce tome 12 intitulé "Ellys" et consacré au thème de la culpabilité.


Après 3 tomes riches en intrigues et/ou en foreshadowing, ANGE revient à une histoire simple mais très touchante pour ne pas dire très émouvante. Nous retrouvons Ellys, écuyère de Jaïna (voir tome 1), qui chassée de l'Ordre d'Ishtar a refait sa vie comme aventurière avant d'épouser le Duc Louis… Elle affronte les attaques mesquines voire ridicules de sa belle famille avec le soutien inconditionnel de sa servante et conditionnel de son époux, qui hésite à la répudier en l'absence d'héritier et qui suppute en elle un sombre secret… Car Ellys ne s'est jamais pardonné la mort de Jaïna...

Parallèlement nous suivons un autre personnage rongé par la culpabilité : Laïla des tribus des fils de N'aria dite Riad (voir tome 6), mécontente de son mariage avec Mourk, un vieillard de 28 ans (sic), a voué aux gémonies sa tribu avant qu'un dragon n'en anéantisse tous les membres à l'exception d'elle-même…

Comme personne ne croit en la présence d'un dragon avant qu'il ne soit trop tard (remember l'histoire du garçon qui criait au loup), les locaux vont devoir affronter la Bête par leurs propres moyens. Ainsi, tandis que le Duc Louis affronte les créatures du veill, Ellys et son fidèle Hendj forment un commando de vierges guerrières pour affronter la menace draconique : des 25 novices, il ne reste que 6 élues, et des 6 élues, il ne restera que 3 rescapées…


Dans ce tome Ellys partage plusieurs points communs avec les héroïnes howardiennes (Agnès de Chastillon, Sonya, Bêlit…), et il y a un agréable côté "Le Maître de Guerre" (Clint Eastwood) voire "La Stratégie Ender" (Orson Scott Card) dans la formation d'un groupe de combattantes promise à une ordalie qui peut leur apporter la mort ou la gloire, mais le format du one-shot ne permet pas de développer tout cela… C'est frustrant !
Si on chipote, on trouvera aussi quelques trucs à redire :


Niveau graphismes, les dessins de Brice Cossu mêlent agréablement influences franco-belge et influences comics. Stéphane Paitreau et Eiko Takayama sont pour bien mettre en couleurs son travail. Une pierre blanche ? La manière dont on croise la confession/rédemption de Laïla et celle d'Ellys : c'était vraiment très réussi ! Un point noir ? L'illustration de couverture d'Alberto Varanda étonnamment peu inspiré sur le coup…


Cette série est donc capable du très bon comme du moins bon, donc ce tome-ci celui-ci ne reflète sans doute pas la valeur d'ensemble de "La Geste des chevaliers dragons".
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