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Critique de Alfaric


Impossible de parler de ce tome 20 intitulé "La Naissance d'un empire" sans spoiler "La Guerre de Sardes"... Donc amis lecteurs et amies lectrices à vos risques et périls...

Louis est désormais à la tête de l'Empire d'Orient, et Amarelle à la tête de l'Ordre des Chevaliers Dragons dissident d'Arsalam, et c'est la guerre froide avec l'Empire d'Occident et la maison mère de la sororité guerrière (sans parler des révoltes, des dissensions et des espions ^^)... Nous sommes dans un récit choral ou nous voyons toutes les difficultés d'une nouvelle nation en gestation, où les anciens habitants sédentaires doivent désormais cohabiter avec les nouveaux habitants naguère nomades (encore une fois, remember l’Europe du Ve siècle ^^). Le nouvel ordre redistribue toutes les cartes sociales, au grand dam de l'aristocratie conservatrice, xénophobe et raciste, et les Chevaliers Dragons en sont le laboratoire... Tout est raconté du point de vue du dilpomate Lorta, descendant de Yassine Lorta (voir tome 16, d'ailleurs Amarelle fait rapatrier la statue de la déesse à Arsalam : ça va encore partir en cacahuètes !), qui est agent, agent double voire agent triple puisqu'au centre de tous les complots il intrigue auprès des neveux de Fils de Rouge pour le compte de l'Occident et auprès de l'Ancienne pour l'Orient (la pétasse nationale-socialiste du tome 11 ayant repris ses mauvaises habitudes en faisant sécession et se déclarant seigneur de la guerre). Lorta doit donc décider si l'Empire d'Orient est faible ou fort, ce qui déclencherait ou non l'entreprise de reconquête par l'Empire d'Occident, et le fil directeur du récit est la petite barbare sarde qui l'a croisé, qui s'est échappée et qui pourrait aisément le démasquer : il est persuadé qu'elle est l'incarnation du hasard et c'est elle que nous suivons en filigrane de sa fuite à sa destinée finale marquée par le sang et le feu, en passant par son entrée et son entraînement dans la sororité des Chevaliers Dragons...

On retrouve avec plaisir l'excellent Looky au dessin et l'inévitable Stéphane Paîtreau aux couleurs. Il s'agit d'un des meilleurs tomes de la série, particulièrement bien construit, mais il s'agit d'un tome dur, froid, violent, bref de la Dark Fantasy comme ANGE savent si bien le faire...
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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