"Vers 3h du matin, Cellier me dépose devant chez moi. Des cernes creusent son visage et je dois pas avoir l'air beaucoup plus frais. Il promet de m'alerter s'il tient une piste. Je hoche la tête de manière mécanique, épuisé et impuissant. Qu'est-ce que je peux bien faire à part lui faire confiance et attendre? J'ai les idées en vrac, la tête qui plane au-dessus des épaules. Si je pense trop, je risque de piquer une crise et de mettre l'appart sens dessus dessous... Vaut mieux que je reste dans cet état de semi-conscience, qui me rappelle assez celui dans lequel je me trouvais après le départ de Lou, le soir où elle a découvert le pot aux roses... Arrêter de réfléchir pour ne rien ressentir."