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Critique de ALDAMO21
« Hier j'étais enceinte. Aujourd'hui j'attends un bébé.
Avant toi je croyais que tout ça voulait dire la même chose. »
C'est cette phrase très subtile et profonde, écrite dans un des petits chapitres, qui résume à elle seule le roman de Camille Anseaume.
Bien sûr ce récit est destiné en priorité aux femmes et il aura une grande résonnance en elles toutes. Parce que l'auteure a choisi un sujet grave, même si elle y a semé avec adresse, ses pointes d'humour celles qui adoucissent tous ses romans.
*
C'est l'histoire de Camille, une jeune fille qui se découvre enceinte par accident. Son compagnon, lorsqu'il apprendra la « bonne » nouvelle ou la « terrible » nouvelle (cela dépend où on pousse le curseur dans le drame), ne voudra pas assumer son futur rôle de père et la quittera sans hésiter.
C'est donc l'histoire d'une jeune fille célibataire et future maman, comme des dizaines de ses contemporaines, qui va être confrontée à cette situation aussi imprévisible qu'inattendue.
Elle va se retrouver seule, face à deux choix ; celui de garder l'enfant ou celui de se faire avorter.
J'ai écrit « seule » car malgré les bons ou mauvais conseils, malgré les divers avis, malgré les recommandations très partagées de sa famille, de ses amies, c'est finalement à cette jeune fille seule qu'appartiendra l'immense et angoissante décision.
La décision de garder l'enfant ou pas. La décision de se faire enlever un embryon ou un foetus de ses entrailles ou pas.
*
Je ne serai jamais confronté à ce choix cornélien.
Je peux juste compatir, ressentir la souffrance de cette jeune fille face à sa grande solitude, face à ses doutes, face ce déluge de questionnements, face aussi et peut-être à de la culpabilité, face à cette incompréhension de la cruauté de son destin.
Une jeune fille qui devra trouver très vite, parmi sa courte expérience de vie, ses convictions, ses croyances et son éducation, la décision finale, celle qui lui apparaitra la meilleure et la plus constructive pour son avenir.
Avant toi je croyais que tout ça voulait dire la même chose. »
C'est cette phrase très subtile et profonde, écrite dans un des petits chapitres, qui résume à elle seule le roman de Camille Anseaume.
Bien sûr ce récit est destiné en priorité aux femmes et il aura une grande résonnance en elles toutes. Parce que l'auteure a choisi un sujet grave, même si elle y a semé avec adresse, ses pointes d'humour celles qui adoucissent tous ses romans.
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C'est l'histoire de Camille, une jeune fille qui se découvre enceinte par accident. Son compagnon, lorsqu'il apprendra la « bonne » nouvelle ou la « terrible » nouvelle (cela dépend où on pousse le curseur dans le drame), ne voudra pas assumer son futur rôle de père et la quittera sans hésiter.
C'est donc l'histoire d'une jeune fille célibataire et future maman, comme des dizaines de ses contemporaines, qui va être confrontée à cette situation aussi imprévisible qu'inattendue.
Elle va se retrouver seule, face à deux choix ; celui de garder l'enfant ou celui de se faire avorter.
J'ai écrit « seule » car malgré les bons ou mauvais conseils, malgré les divers avis, malgré les recommandations très partagées de sa famille, de ses amies, c'est finalement à cette jeune fille seule qu'appartiendra l'immense et angoissante décision.
La décision de garder l'enfant ou pas. La décision de se faire enlever un embryon ou un foetus de ses entrailles ou pas.
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Je ne serai jamais confronté à ce choix cornélien.
Je peux juste compatir, ressentir la souffrance de cette jeune fille face à sa grande solitude, face à ses doutes, face ce déluge de questionnements, face aussi et peut-être à de la culpabilité, face à cette incompréhension de la cruauté de son destin.
Une jeune fille qui devra trouver très vite, parmi sa courte expérience de vie, ses convictions, ses croyances et son éducation, la décision finale, celle qui lui apparaitra la meilleure et la plus constructive pour son avenir.
