AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Jcequejelis


Septembre avait trente jours, de Robert F. Young

Un soir, en rentrant du travail, Danby, voit dans la vitrine d'une solderie, Miss Jones, une institutrice, androïde. Il l'achète : 50 dollars environ. Il est marié et à un fils.

Danby a été élevé dans un village où la télévision ne parvenait pas. Il est donc allé en classe et il a, en septembre, la nostalgie de la rentrée, de l'odeur de craie, de gomme et de feuilles mortes.

Car, en ville, l'école c'est la télévision qui s'en charge. Ou, plus exactement, les entreprises vendeuses de céréales. Celles-ci, pour décrocher le marché, ont prétendu, entre autre, que les instituteurs battaient les élèves.

L'état voulait faire des économies. Un professeur, une salle et deux caméras permettent de faire la classe à cinquante millions d'élèves. Il y a concurrence entre les chaînes. Si un télé-maître ne plait pas on zappe. Pour passer un examen il faut collectionner les vignettes figurant sur les boites de produit.

Mais l'arrivée de Miss Jones dans la famille Danby ne va pas plaire à tout le monde. Miss Jones est un peu dépassée ! (cf citations)

Je ne vous raconte pas la suite. Inutile d'insister.

Young, malheureusement, n'a pour référence que la littérature de l'Antiquité et bien sur Roméo et Juliette comme dans les mauvais téléfilms américains. Cervantès, Goethe, Tolstoï, connait pas.

Cette nouvelle écrite en 1972, ne doit être actualisée qu'en remplaçant la télé par internet. Autrement, l'état qui veut faire des économies, la publicité envahissante, la sous-culture.. tout y est déjà.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}