Ce qui me fascine chez
Nine Antico, c'est son trait et surtout sa manière de dessiner le regard de ses personnages. le récit de ses deux vies croisées, celle de Bettie Page, de
Linda Lovelace, deux visions de l'érotisme pour une fin toute aussi pessimiste...
Nine Antico ne glorifie pas, misérabilise encore moins. Elle garde une juste distance sans fascination particulière ni discours moralisateur à la clé. La pointe de mélancolie dans ce récit est toujours là et ouvre sur de nombreuses réflexions sur la pornographie, sur des époques aussi (les 50's et les 70's). Un livre qui peut être épuisant et qui ne se laisse pas oublier.
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