Jusqu’à ce jour, j’avais toujours marché vers l’avant. Je pensais que la vie se développait en face de moi.
Aujourd’hui, quel paysage verrais-je en regardant sur les côtés ?
-Petit exercice de mathématiques
-Quoi?
-Une personne sur cent, c'est un pour cent.
-Oui.
-Mais puisqu'on fait soi même le métier de ses rêves, c'est un sur soi-même. Donc cent pour cent.
-Hein?
-Tu as cent pour cent de chances d'y arriver.
-Euh...
Elle me racontait n'importe quoi avec son calcul. Conservant son expression patibulaire, elle n'avait pas l'air de plaisanter
La valeur d’un livre tient plus à ta propre interprétation qu’à la puissance de ses mots.
- je suis heureuse si j'ai pu servir d'intermédiaire et te donner envie non seulement de lire un livre, mais de le conserver auprès de toi.
- En effet; Il m'a motivée à "me transformer".
Ce petit magasin foisonnait de vieux objets : montres gousset, bougeoirs, bouteilles de verre, insectes naturalisés, os d'animaux mystérieux. Vis et écrous, clefs. Une multitude de bibelots ternes conservés précieusement depuis une éternité, qui retenaient leur souffle, éclairés par une ampoule nue.
Le célibataire envie le marié, le marié envie le parent, et le parent envie le célibataire. C'est un manège qui tourne en rond. Je trouve ce phénomène intéressant, chacun court uniquement derrière son prédécesseur, il n'y a ni premier ni dernier. En d'autres termes, le bonheur n'a ni climax ni ligne d'arrivée.
Il y aura tjrs des personnes pour qui les livres sont une nécessité et des rencontres importantes en librairies entre un livre et un lecteur.
“Dans ce monde où notre avenir nous est inconnu, aujourd’hui, je fais ce que je peux.”
Imposante et enigmatique,coincee entre le paravent et le bureau d'angle d'une petite bibliotheque au coeur de Tokyo,Sayuri Komachi attend patiemment ceux qui decident de venir la voir.Hommes ou femmes,jeunes ou vieux,salaries ou retraites...
L’important, c’est de ne pas laisser passer sa destinée.