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Citations sur On prend (presque) les mêmes et on recommence (6)

Raconter n'importe quoi est possible. Faire n'importe quoi est impossible.
Le problème ancien de la politique française, ce sont ses mensonges. Mais la véritable question n'est pas de savoir pourquoi des responsables mentent lors de la conquête du pouvoir. La vraie, c'est de savoir pourquoi nous les croyons, pourquoi nous les applaudissons, pourquoi nous les soutenons au moment du vote.
C'est notre crédulité qui est angoissante. C'est sur elle que nous devons réfléchir et travailler.
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Un mensonge ne prend corps que si des gens le croient. Après tout, il n'appartient qu'à ceux qui écoutent de ne pas gober tout ce qu'on leur raconte, de rester sur leurs gardes, méfiants, dès qu'un candidat leur assure que tout ira mieux dans le meilleur des mondes, et sans douleur ni sacrifice.
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La politique se fait souvent ainsi, du moins en France, à grands coups de concepts abstraits, proposés par des gens totalement ignorants de leurs effets concrets et critiqués par d'autres qui n'ont aucune idée de leurs éventuelles conséquences. Et vogue la galère !
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Derrière l'imposture, se niche une réalité qui est encore la nôtre. Les chocs pétroliers ont contribué à des déplacements de fortunes colossaux au détriment des démocraties occidentales. L'énergie est devenue plus chère, l'économie moins performante. Des pays étrangers ont profité de nos faiblesses, un mouvement accentué par la libéralisation des échanges à travers la planète, et qui correspond à ce que nous appelons la mondialisation.
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Avec les années, Marine Le Pen est devenue une guerrière. Le temps qu'elle consacre à la politique, l'énergie qu'elle dépense, sont désormais entièrement tournés vers la conquête du pouvoir.
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Parfois, au matin, Marine Le Pen se présentait le cheveu raidi par une nuit que l'on devinait presque privée de sommeil, les traits tirés, la cigarette nerveuse. Elle fumait beaucoup à cette époque. Une fois, elle confessa être sortie trop tard le soir pour honorer dans de bonnes conditions le rendez-vous médiatique que nous lui avions fixé. Ce dilettantisme ne lui conférait pas un charme particulier, il étonnait plutôt, et l'on pouvait se dire, après avoir vu beaucoup d'animaux politiques, qu'elle ne vieillirait pas dans la carrière.
Et puis, la fille de son père a changé. Subrepticement, elle s'est prise au jeu. Les approximations des débuts se sont estompées, jusqu'à disparaître. La détente aussi s'est envolée, et avec elle cette forme de convivialité qui la rendait banale. Une gravité, jusque-là absente, a fini par s'installer. Chemin faisant, au gré des circonstances davantage que des événements, elle s'est sentie distinguée de la masse et pense aujourd'hui, à tort ou à raison, posséder un destin plutôt qu'un avenir.
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