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Critique de Philemont


Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un hospodar est le roman le plus connu de Guillaume APOLLINAIRE. Publié en 1907, il relate l'histoire fictive d'un prince roumain dans un périple à travers l'Europe et l'Asie pendant le conflit russo-japonais (1904-1905). C'est d'ailleurs dans la ville que se disputent les deux nations (Port-Arthur) qu'il meurt flagellé par un corps d'armée, accomplissant ainsi sa destinée : « Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens! » (chapitre II).

On touche ici à la caractéristique principale du roman, celui-ci étant le prétexte d'une succession de scènes crues dans lesquelles l'auteur explore les facettes les plus extrêmes de la sexualité. Certes l'écriture est de qualité et l'humour (noir) omniprésent, mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agit-là d'un roman pornographique duquel se dégage avant tout une sensation de malaise. Alors même si APOLLINAIRE est considéré comme l'un des poètes français les plus importants, ce roman-là ne doit être pris que comme une curiosité littéraire à réserver aux lecteurs avertis.
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