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Critique de belcantoeu


Un beau livre intimiste, plein de sensations, mêlant plusieurs histoires autour d'une femme plus que perturbée par la mort de son mari, avec un retour, ensuite, sur son enfance brisée. le rythme est assez lent, surtout au début, passe longuement d'un souvenir à l'autre, et on ne voit pas toujours le lien entre les personnages, comme par exemple celui – omniprésent – qui est seulement désigné comme «le garçon» ou alors «cette fille». de cette enfance d'abord heureuse, puis meurtrie, dans un pays qui n'est pas nommé, la romancière ne lève que quelques coins du voile:
«Monsieur ne croit pas à l'enseignement dispensé dans les écoles libérées de ce pays libéré... Là-bas, je ne parlerai qu'une langue – celle que les dirigeants veulent imposer comme la langue officielle, celle dont ils disent qu'elle est la langue supérieure à toutes les langues» (p. 61).
«Chaque matin, habillée d'un uniforme strict tel un petit soldat, en rang avec des dizaines d'autres petites filles, je devrai chanter un hymne à la gloire de ce pays devant un drapeau levé» (p. 62).
Dans le refuge où elle aboutira plus tard, le premier mot qu'on lui dit est celui qui a donné le titre de l'ouvrage «(Ici) Rien ne t'appartient».
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