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Critique de jamiK


À la Réunion, pour fuir une déception amoureuse, Évariste s'embarque en touriste sur le Marion Dufresne, le navire chargé de l'approvisionnement des stations scientifiques des terres Australes françaises. À Kerguelen, tout ne va pas se passer comme prévu, ce voyage lui réserve une surprise, au lecteur aussi…
Le graphisme est très contrasté, coloré, avec des noirs imposants, ces couleurs intenses renforcent une certaine tension dans le récit, un peu à la manière de Charles Burns, nous tenant à distance pour mieux faire naitre le malaise. Tout de suite, on remarque qu'Évariste dénote dans cette ambiance de science et d'écologie.
Je pensais être parti sur un sujet naturaliste, écologique, ma dernière visite à Kerguelen dans l'univers de la bande dessinée, c'était avec Emmanuel Lepage dans “Voyage aux îles de la Désolation”. Je me croyais dans le même genre de lecture. Mais très vite, Évariste va se révéler assez misanthrope, pas vraiment sympathique, et soudain, l'histoire part totalement en vrille. J'avoue que j'ai été totalement décontenancé par le tournant abrupt, je ne peux en dire plus, mais cette histoire est vraiment étonnante, je vous invite à la découvrir.
L'écologie et la science restent présentes, mais ne nous amènent pas là où on l'attendait. Cette mauvaise surprise du scénario est une excellente surprise de lecture.
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