AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 65 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Jean - Louis Payet veut oublier sa rupture douloureuse avec Amandine ,il quitte la Réunion sans prévenir personne , il prend une décision radicale , irréfléchie , il prend place sur le Marion - Dufresne , bateau pour les inhospitalières îles de Kerguelen , il va même jusqu'à changer de nom , il s'appelle désormais Evariste . le voilà en route pour les Terres australes et antarctiques françaises , ses compagnons de voyage sont des scientifiques , des naturalistes passionnés et depuis peu comme Evariste quelques touristes sont autorisés à faire le voyage , un mois de navigation puis c'est l'arrivée à Port Jeanne d'Arc , l'ancienne base baleinière norvégienne , abandonnée depuis à peu près un siècle et enfin Port aux français , surnommée PAF .
Le dépaysement est total , PAF n'est pas du tout un lieu touristique,c'est l'univers de presque une centaine de spécialistes très pointus qui passent plus au moins quatre mois avant de repartir . le Kerguelen c'est l'endroit idéal pour observer les dégâts irrémédiables du réchauffement climatique .
Et soudain l'histoire change complètement, une surprise totale , je n'en dis pas plus .
J'ai beaucoup aimé ce roman graphique sur les îles Kerguelen , ces terres où l'homme se retrouve dans des conditions de vie extrêmes , les illustrations m'ont séduites et ….l'histoire , oui , l'histoire m'a surprise , mais une surprise de taille , incroyable .
Merci à NetGalley et aux éditions Dargaud .
Commenter  J’apprécie          340
J'ai choisi cette BD lors de la dernière opération Masse critique parce que la couverture m'attirait.
Le personnage central est ambigu et intrigant : fuit-il quelque chose ou quelqu'un ? Se prépare-t-il au contraire à attaquer ? Quant à la silhouette que l'on voit vers le fond, elle est tout aussi mystérieuse.
Mystérieux, c'est d'ailleurs l'adjectif utilisé en quatrième de couverture pour décrire des hommes que l'on va rencontrer dans l'histoire.
J'aime les mystères... alors je me lance.

Côté dessins, je n'ai pas été déçue, même si celui de la couverture est à mon goût le plus beau et que le graphisme ne rend pas les personnages très attirants.
En fait, j'ai surtout aimé les variations de couleurs et de lumières utilisées pour rendre l'atmosphère des différentes scènes : cet aspect-là est très réussi.

Côté histoire, j'ai été nettement moins emballée. À un moment, le récit change complètement de direction et m'a perdue, jusqu'à une fin terrible qui m'a violemment remis les pieds sur terre.

En conclusion, je dirais que la lecture de cet album n'a pas été désagréable, loin de là, mais m'a laissé un petit goût d'inachevé parce que le scénario avait un potentiel qui n'a pas été exploité comme il aurait pu l'être.
Tout ceci n'est que mon avis, de minuscule lectrice perdue au milieu de la grande mer des lecteurs de Babelio et d'ailleurs. Pour vous faire votre propre opinion, lisez ce livre qui est un bel objet et pour lequel je remercie Babelio et les éditions Dargaud.
Commenter  J’apprécie          291
J'ai été très intriguée par le résumé me demandant ce qui avait bien pu se passer dans les Terres Australes, désertiques de surcroit !

Evariste, Jean-Louis Payet pour l'état civil, a décidé de changer de nom, de changer de vie pour un mois, de partir à l'aventure pour oublier sa peine d'amour ! A bord du Marion-Dufresne il n'est pas le seul touriste et tous n'ont pas le même but.

Le lendemain de leur arrivée il part en expédition avec un scientifique et un des touristes qui ne pense qu'à faire des selfies. En arrivant dans un goulet ils sont attaqués, le scientifique est tué et tous les deux sont enlevés.

Le résumé avait laissé présager le coeur de l'histoire mais pas la violence qui s'en dégage et surtout le dénouement qui est une des suites logiques, écologique et totalement immoral mais n'est-ce pas nécessaire ?

J'ai eu plus de mal avec les dessins, des traits constamment très violents, des couleurs froides qui appuient cette ambiance apocalyptique, même si globalement tout cela sert très bien l'histoire.

#NetGalleyFrance #rentreelitteraire2021 #ladesolation

Challenge ABC 2021/2022
Challenge RIQUIQUI 2021
Lecture THEMATIQUE septembre 2021 : Première rencontre !
Commenter  J’apprécie          270
Jean-Louis Payet, dit Evariste, quitte la Réunion suite à une rupture douloureuse en direction des îles Kerguelen.
La Désolation, c'est l'île sur laquelle se passe l'histoire de cette BD. Une drôle d'histoire d'ailleurs. SI les premières pages montrent l'aspect écologique de l'expédition, l'intrigue interroge sur la limite entre préservation de l'environnement et préservation de la vie, avec un suspense prenant et une fin inattendue.
Les dessins sont assez particuliers, pas vraiment beaux, mais collent parfaitement à l'histoire, assez sombre qui nous est proposée.
Côté personnage, la BD ne nous en propose pas vraiment de sympathique, nous offrant plutôt une galerie de personnages égoïstes, auxquels il est difficile de s'attacher.
Pourtant, cet album mêlant suspense et aventure tient en haleine jusqu'au bout.
A découvrir.
Commenter  J’apprécie          230
À la Réunion, pour fuir une déception amoureuse, Évariste s'embarque en touriste sur le Marion Dufresne, le navire chargé de l'approvisionnement des stations scientifiques des terres Australes françaises. À Kerguelen, tout ne va pas se passer comme prévu, ce voyage lui réserve une surprise, au lecteur aussi…
Le graphisme est très contrasté, coloré, avec des noirs imposants, ces couleurs intenses renforcent une certaine tension dans le récit, un peu à la manière de Charles Burns, nous tenant à distance pour mieux faire naitre le malaise. Tout de suite, on remarque qu'Évariste dénote dans cette ambiance de science et d'écologie.
Je pensais être parti sur un sujet naturaliste, écologique, ma dernière visite à Kerguelen dans l'univers de la bande dessinée, c'était avec Emmanuel Lepage dans “Voyage aux îles de la Désolation”. Je me croyais dans le même genre de lecture. Mais très vite, Évariste va se révéler assez misanthrope, pas vraiment sympathique, et soudain, l'histoire part totalement en vrille. J'avoue que j'ai été totalement décontenancé par le tournant abrupt, je ne peux en dire plus, mais cette histoire est vraiment étonnante, je vous invite à la découvrir.
L'écologie et la science restent présentes, mais ne nous amènent pas là où on l'attendait. Cette mauvaise surprise du scénario est une excellente surprise de lecture.
Commenter  J’apprécie          180
Qui n'a pas rêvé de voyager sur le Marion Dufresne, de visiter les terres australes et l'Archipel des Kerguelen. Notre instituteur "Evariste", réunionais a franchi le pas. Chacun a ses raisons, lui, souhaite faire un break. Cette histoire commence de façon assez banale et amusante. Je laisse au lecteur découvrir la suite de ce scénario très original et surprenant, plutôt réussi. J'avoue avoir été bluffé.
Commenter  J’apprécie          100
Evariste en a assez, il veut oublier Amandine, il veut fuir sa vie, raison pour laquelle il quitte La Réunion à bord du Marion Dufresne parmi les rares touristes tolérés lors des transferts des scientifiques vers le PAF - le Port aux Français - de l'île de la Désolation, dans les Terres australes et antarctiques françaises. le voyage réserve à Evariste la contemplation d'une Nature froide mais impressionnante, jusqu'au drame de l'agression qui l'a surpris alors qu'il marchait avec deux compagnons en s'écartant de la base.

Avec La Désolation, on largue les amarres aux côtés d'Evariste. On ne sait pas grand chose de lui, de son passé, de ce qui l'a amené à vendre sa voiture pour se payer un voyage à bord du Marion Dufresne sur un coup de tête. Mais comme Evariste non plus ne connaît pas grand chose des nouveaux coéquipiers, les scientifiques hivernants comme les touristes et journalistes...

Le dessin est beau, aux traits épais expressifs et aux couleurs chaudes.
J'ai beaucoup apprécié cette découverte et cette immersion dans ce microcosme du bout du monde, ces îles Kerguelen mythiques mais dont ses éphémères habitants cohabitent avec grande proximité.
Et puis, d'abord méfiante quand survient le revirement de situation, lorsque l'histoire vire au drame et sombre dans le tragico-fantastique, j'ai été conquise. Finalement, on va de surprise en surprise, et le tragique rejoint la lucidité contemporaine sur un avenir qui nous ramène fortement au passé.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
Commenter  J’apprécie          70
Cette couv est intrigante, ce personnage étrange … je me demandais bien ce qu'elle cachait…

Ce personnage, c'est Evariste… il part direction les Kerguelen… il fait le choix de disparaître, de fuir, loin d'Amandine, loin d'une humanité sclérosée… vers les terres gelées du bout du monde.
Puis c'est le débarquement à Port-aux-français….

Le récit bascule alors dans un guet-apens surréaliste, Evariste est capturé par une tribu de gaillards indéterminés, peuplade descendante des derniers norvégiens de l'île.

Le graphisme est très sombre, épais et puissant. Un peu décontenancé au départ, je l'ai très vite adopté… contrairement au scénario qui, sensé nous faire réfléchir sur la présence envahissante de l'homme, son impact sur l'environnement, m'a perdu en route…

Au final, un album contrasté au dessin puissant … un récit d'abord intéressant puis franchement déroutant... j'ai peur d'être passé à côté !

Tu l'as lu ? Tu peux me remettre dans le droit chemin ? N'hésite pas !

Merci @netgalley et @dargaud pour cette lecture.
Commenter  J’apprécie          60
Séquencé en 8 chapitres séparés par une page recto unie noire, verso unie blanche.

Initialement attiré par un dessin charbonneux aux traits noirs épais et aux ombres striées, je ne pouvais qu'acheter cette bd quand je découvrais en 4eme de couverture que le titre énigmatique et ténébreux faisait référence aux iles Kerguelen.

Comment le soleil de la Réunion, les bleus de l'océan, le blanc de la neige ou le vert de la végétation des Kerguelen pouvaient si magnifiquement se laisser enserrer dans des noirs si intenses et imposants, renforçant la tension du récit. le graphisme coloré et contrasté emprunte au comic américain. Les visages expressionnistes surjouent les sentiments, l'exagération des scènes de copulation renvoient à l'oeuvre de Charles Burns alors que le remplissage des cases par des stries matérialise les ombres sans nécessité de jouer sur l'intensité de couleurs franches. Notre héros, cafre réunionnais, se voit affubler de lunettes à verres jaunes que l'on suppose correctrices et qu'il ne quitte qu'en de rares occasions.

Evariste Payet, jeune instituteur, fuit une déception amoureuse et appareille au départ de la Réunion sur le Marion Dufresne, entouré de scientifiques ou de fonctionnaires divers, pour les terres australes et antarctiques françaises.

Si la traversée maritime s'avère sans surprise, la découverte des Kerguelen le sera moins : ne vous attendez pas à appréhender les paysages et la vie quotidienne de la base scientifique !! Étonnement garanti pour le meilleur...et parfois le moins bon. A lire !
Commenter  J’apprécie          50
Le personnage principal Evariste quitte la Réunion et sa copie Amandine. Il fuit pour passer à autre chose, ne prévient personne et prend le bateau « Marion Dufresne », destination les Îles Kerguelen. Seulement, ce bateau est la plupart du temps utilisé par des scientifiques qui cherchent à étudier la conservation de ces îles sur le plan écologique. Evariste, après avoir fait des économies, emprunte ce bateau et se retrouve au milieu de ces scientifiques mais aussi avec quelques touristes, tout comme lui.
Arrivé sur place, au cours d'une expédition, Evariste se fait enlever par une tribu locale qui a des rites anciens. Il se retrouve à vivre tel un homme préhistorique. Il se sent alors piégé et ne sait pas comment s'en sortir.

Cette bande dessinée est très prenante. Evariste est attachant. On suit Evariste pendant la longue traversée et on commence à comprendre les enjeux de cette traversée pour les scientifiques. A un moment donné, j'ai été un peu perdue et j'avoue que je n'avais pas compris la fin. Il m'a fallu relire les dernières pages pour le comprendre. Non pas qu'elle ne soit pas compréhensive une première fois mais cette fin est très surprenante et avec du recul, elle me convient bien.

J'ai apprécié les images. J'ai été voir la bande dessinée en magasin. Les pages sont en papier glacé, ce qui fait ressortir davantage les dessins. le choix de couleur appuie sur le côté dramatique de cette histoire.

En bref, une vraie surprise. On ne lâche pas le livre tant qu'on ne connaît pas la fin. Un très bonne lecture.

Je remercie Netgalley et les éditions Dargaud pour cette lecture.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (111) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5233 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}